
C'est tout bonnement génial. J'avais pas pris un pied pareil en lisant une BD depuis un bail. Et pourtant, je ne suis pas un amateur du genre depuis longue date, mais là c'est la baffe qui couronne mon mariage avec le dénigré genre du neuvième Art. Débordant de trouvailles, d'imagination et de singularisme,
Colibri est un joyau, de ces BD que l'on a envie d'acheter les yeux fermés après les avoir contemplées sous tous les angles. Un fantastique objet de collection qui fera date dans ma mémoire. Et quand on marche au
coup de coeur, on ne trouve pas le besoin de s'étendre pour soûler le lecteur de paroles imbuvables. Alors on lui laisse le soin de se renseigner sur le contenu du titre, sur ses abords et sa splendeur intrinsèque. De l'inventivité à en revendre, des conventions formelles jetées par les fenêtres : tout est dans l'art du suggéré et de la poésie. L'urgence écologique plane sur une mine de merveilles contestataires du monde dans lequel on vit et on sera amené à vivre. Violent réquisitoire taciturne contre la soumission de l'Homme à ses propres lois iniques,
Guillaume Trouillard utilise le média de la BD comme il se doit pour ne pas surcharger de mots des idées qui produisent davantage d'impact par l'image.
Bref, une seule envie : y retourner.

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