tag:blogger.com,1999:blog-15747989350331020112024-03-14T00:18:20.182+01:00Au Paradis des Mille Lapins BlancsAdrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.comBlogger360125tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-66504872452782201972012-04-14T16:36:00.003+02:002012-05-03T14:04:10.853+02:00Migration définitive (? Ah, quelle bonne blague !)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://techreuters.com/wp-content/uploads/2011/06/bloggervsWp.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="113" src="http://techreuters.com/wp-content/uploads/2011/06/bloggervsWp.png" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Même si je ne suis pas à 100% satisfait de ce que m'offre Wordpress, j'en avais marre de rester bloqué devant les limitations techniques de Blogger. Devoir chier un code HTML à rallonge pour juste faire une barre de navigation à sous-menus ne m'enchantait guère, et ça fait un moment que je voulais essayer autre chose. </div>
<div style="text-align: justify;">
Passées les premières heures d'essai et de personnalisation de différents thèmes de Wordpress, j'ai enfin obtenu ce que je souhaitais : un menu avec de la profondeur ! </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sauf que... Wordpress est gratuit, c'est gentil, mais la plupart des thèmes proposés, quand ils ne sont pas payants, demandent d'allonger la monnaie si on veut personnaliser la couleur de la police ou encore changer celle par défaut. C'est très irritant, quand on sait que Blogger l'intègre nativement... Et que Wordpress possède aussi ce sale défaut de coller une barre inutile en haut de la page. Mais enfin... Les plus conciliants diront que c'est déjà très bien pour le prix. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est pour cela que je m'en vais vous donner ce qui sera <a href="http://catabase.wordpress.com/">ma nouvelle adresse</a>, si je ne reviens pas sur ma décision de migration définitive, après avoir subi par deux fois les affronts d'une liste de tags utilisée pour créer un menu de catégories de fortune. Je m'explique : ajouter un seul tag "vus au ciné" a par deux fois supprimé l'intégralité de ma liste de tags (non mémorisés bien sûr) ; et ce fut donc la goutte d'eau qui m'a fait rejoindre les rangs de l'adversaire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sachez, en plus de ça, que des rumeurs se font de plus en plus pressantes pour rapporter que Google imposerait bientôt à tous ses utilisateurs de Wordpress les nouveaux modèles de blog tout laids et bourrés de vignettes "trop chanmé j'suis à la mode et j'aime les mosaïques mais c'est de la merde et c'est illisible", aussi appelé "effet Tumblr "ouh y'a des images c'est joli"".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Puisse ce post être utile pour les développeurs de Blogger comme Wordpress... (on peut toujours rêver)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Maintenant, ça se passe sur : <a href="http://catabase.wordpress.com/">http://catabase.wordpress.com/</a></span></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-67519059741486382052012-04-12T21:58:00.002+02:002012-04-12T21:58:56.980+02:00THX 1138 : 1138 mercis<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://media.tumblr.com/tumblr_lpv0z5k7be1qf7fus.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://media.tumblr.com/tumblr_lpv0z5k7be1qf7fus.jpg" width="150" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>MAINSTREAM, MAIS PAS
TROP</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Sexe, bouffe digne de ce
nom, pilosité, lucidité et pour résumer « humanité »
ne sont plus qu'un lointain souvenir. Tout est contrôlé, mesuré,
évalué, calibré, modéré, sous la coupe d'une police androïde
aussi intelligente qu'un grille-pain à qui on aurait appris à
mettre un pas devant l'autre.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Film de SF dystopique
typique, qui évoque les Welles les plus connus ou <b>Le meilleur des
mondes</b>.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
MAIS la mise en scène
tue la bite, et subjugue en VO quand la VF laisse septique... Si on
reconnaît quelques éléments qui sonnent comme les prémices de
<b>Star Wars</b> : son des motos qui fait penser aux pods de <b>La
Menace Fantôme</b>, le tintement de la cloche n'est quand même pas
le même.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Vachement plus mature
(dans le sens désabusé et pas très enjôleur)
et abouti esthétiquement, traitant tout à l'épure, pour laisser
travailler l'imagination. InTRONisé avant le film de Disney, il en
épouse la représentation spartiate allant à l'essentiel tout en
empruntant une voie diamétralement opposée. Le blanc laiteux,
liquide séminal ou amniotique
dans lequel sont plongés les protagonistes fait autant penser à
<b>Matrix</b> qu'aux plans d'introduction d'<b>Alien 4</b>.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<b>« WORK MORE. BUY
MORE. BE HAPPY ». </b>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans
le propos, il est revendicatif et dénonciateur, ralliant presque le
cynisme mordant d'un film de Romero (Zombi), coupant à la serpe la
société de consommation et la religion comme opium du peuple. Pas
de geekeries superflues, tout est affaire de société
néo-industrielle où les masses sont produites par et pour la
production en masse.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Travailler plus pour
gagner plus pour consommer plus, déjà vu non ? Le bonheur dans le
travail, l'épanouissement de soi par la valeur marchande, autant de
valeurs pré-68 dénoncées pendant les années 70, et qui résonnent
à pleine turbine dans cette satire à peine dissimulée du
capitalisme forcené.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Bref, les paroles sont
éculées, mais ça fait toujours du bien de se faire administrer un
message subliminal en contre-pied des mœurs bien-pensantes
actuelles. Un peu de mauvaise foi et de pas mal de toupet pour
(r)éveiller les consciences n'ont jamais fait de mal à personne...
L'Etat ultra-patriarcal, si. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<b>7</b>/10</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-25088096924266029792012-04-12T20:27:00.001+02:002012-04-12T20:27:38.757+02:00Valkyria Chronicles (CB#1)<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a2/Valkyria_cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a2/Valkyria_cover.jpg" width="174" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Plateforme </b>: PS3 (exclusivité)</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Temps de jeu</b> : 9h45</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Mode de difficulté</b> : Par défaut (aucun mode mais un classement selon les prouesses sur le terrain)</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Version </b>: Originale (JAP) sous-titrée anglaise (jeu tout en anglais, pas traduit en français). </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Appréciation </b>: Bon
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/kmUrb9ppVVs" width="560"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<i>De belles heures passées sur ce truc, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>pour se forger une âme de Tacticaleux</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<b>ADVANCE WARS 3D</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Le tactical exclusif de la PS3 utilise les traditionnels péons, les fantassins, les troufions, pour représenter l'essence de la guerre, du "battlefield". De la chair à canon, certes, comme dans tout tactical RPG qui se respecte, mais aussi des tanks ! Car le jeu d'échecs ne se compose pas seulement d'unités légères aux professions variées. Par "jeu d'échecs", n'entendez pas damier, comme c'est le cas dans les Dynasty Tactics ou dans les Fire Emblem, mais plutôt "stratégie du coup par coup". Chaque tour vous coûtera des points d'action à dépenser soigneusement, et si possible en réfléchissant avant d'agir ; ce qui vous évitera d'avoir à vous épuiser à sans cesse recharger la dernière sauvegarde que vous avez pensé à faire, ce qui fera de vous un bien meilleur joueur que votre scribe.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>IDENTITE GRAPHIQUE POUR FILM INTERACTIF</b></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Alors évidemment je mets les pieds dans le plat pour enfoncer des portes ouvertes. OK c'est joli, OK c'est du cell-shading et on se croirait dans un dessin animé. On s'y croirait tellement que le découpage en chapitres nous amène à parcourir les vignettes du livre que vous tenez à portée de curseur. Sachez que les 3/4 du livre (et non pas du temp), vous ne jouerez pas mais vous contemplerez soit de magnifiques cinématiques sans interaction, soit des cinématiques à plans fixes dont les dialogues doivent être passés par l'ancestral bouton X. Cette caractéristique participe d'une mise en place didactique de l'action plutôt longue, ce qui n'est pas étonnant puisque le jeu est réputé pour sa durée de vie plus que bonne : on parle d'une quarantaine d'heures chez les testeurs pros. </div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
L'aliasing est très peu présent, c'est agréable à l'oeil, mais souvent beaucoup moins à l'oreille et au cerveau, puisqu'on n'évite pas les effusions de joie japoniaises (vous avez le choix entre les voix en VO jap ou en anglais) incrustées dans un scénario "Youpitralala, on fait la guerre mais on sait garder notre bonne humeur". C'est la marque de fabrique de la série, qui va <i>crescendo </i>dans le style à travers les épisodes suivants. Il faut s'y faire, et apprécier ce côté naïf. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors, petit à petit, forcément, on se prend plus d'amour pour le charisme des personnages (bien typés donc forcément tous attachants à leur manière) que pour l'inventivité des scénaristes. Surtout que le sentiment de regarder se dérouler une histoire écrite pour respecter le cahier des charges du drame soap grandit au fil des heures. Globalement, ça reste quand même distrayant et suffisamment surprenant dans le mélange des cultures et des courants (fantastique, drame, comédie) pour en garder sous le pied quand il le faut.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<b>IDENTITE MUSICALE </b></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Très bonne performance côté musical, qui dès l'écran titre en impose. Le thème donne un souffle épique faisant très RPG, tout comme l'arrangement musical des menus, paisibles et dans le ton des productions rôlesques actuelles (Guild Wars, Zelda, Skies of Arcadia). Malheureusement, cette liste d'influences laisse un arrière-goût de déjà entendu, mais avec un tel niveau de standing, il est difficile de faire la fine bouche...</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<b>JE SUIS UN RECRUTEUR, ET J'AIME LES FLEURS</b></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Toi aussi, prends part à l'entreprenariat, deviens recruteur, crois en ton potentiel commercial, et pars croquer de la nouvelle recrue, qu'elle soit stagiaire ou en CDD. Et pas d'quartier ! Valkyria ne se contente pas de la trame principale, puisqu'il propose des "petits" plus annexes, comme la customisation de ses personnages, mais aussi de l'Edelweiss, le char d'assaut que le capitaine de l'équipe conduit. Vous pourrez améliorer votre équipement mais aussi les compétences de vos troufions, et ce de manière totalement "libéral", puisque la progression se fait par classe, et non pas par individus. En clair : combattre fait gagner des points d'expérience à toute votre équipe à l'écran des résultats. Vous utiliserez ces points dans un camp d'entrainement pour faire progresser la classe de votre choix (sniper, lancier, ingénieur, etc.). Une fois une classe arrivée au niveau 6, mettons, toutes les unités de cette même classe bénéficieront du gain de niveau, sans discrimination aucune. Et ça, ça l'fait.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<b>PLUS OLD SCHOOL, TUMEUR</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qui, et peut-être ce qui m'a le plus frustré, est le caractère "vieux jeu" de la galette. Inscrire le gameplay dans un cadre rigide fait la force du genre tactical ; puisqu'a priori tout est prévu au millimètre près pour que le joueur réussisse à filer sa stratégie sur le terrain sans qu'à aucun moment il ne fasse faillir ses troupes. Seulement, cette volonté du joueur est gâchée par des imperfections (pas vraiment visibles au départ mais flagrantes après avoir lu le <a href="http://www.gamekult.com/jeux/test-valkyria-chronicles-J84909t.html?pf=playstation-3-160032">test de Gamekult</a>) dues à la linéarité du jeu. Je m'explique : l'IA des ennemis est comme dans tout autre jeu basée sur des scripts, qui peuvent être plus ou moins variés par personnage contrôlé par l'ordinateur. Ici, le sentiment que j'ai c'est que l'IA est très limitée à un déroulement précis : si le tank est à portée de tir, alors l'unité adverse s'attaquera ineluctablement au tank, sans même chercher à viser des unités plus fragiles. Mais là n'est pas le pire : le comportement des boss est lui aussi scripté. Et comme un vrai boss comporte plusieurs "phases" durant lesquels le joueur doit exploiter les "brêches" prévues par les game designers pour toucher les points faibles du boss, les boss(es) de VC n'échappent pas à la règle. Seulement quand le script est bloqué sur "j'attaque le tank du joueur et je n'avance pas pour 3 mètres plus loin dévoiler mon point faible", alors la boucle du script tourne indéfiniment et le joueur perd patience avant de se confier à Google... </div>
<div style="text-align: justify;">
En d'autres termes, pas moyen de contourner le script, il faut attendre les phases successives de déplacements du boss pour en arriver à bout ; quitte à gaspiller des tours avant de comprendre qu'il faut dégager la voie pour que les scripts permettant de dévoiler ses points faibles s'activent.
</div>
<div style="text-align: justify;">
Vient alors le sentiment, déjà expérimenté mais sous un degré inférieur de devoir apprendre par coeur les "patterns" de l'ennemi pour exploiter à 100% ses faiblesses et remplir au mieux l'objectif en un minimum de tours. Et c'est donc là que réside la plus grosse facette "old-school" du jeu ; et peut-être la plus à double tranchant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et je ne vous ai pas tout dit, car la frustration vient aussi du manque de précision des commandes. Manoeuvrer votre tank en est l'exemple le plus flagrant : vous ne réussirez pas à faire ce que vous voulez avant de comprendre que vous devez obligatoirement placer la caméra derrière celui-ci avant de tourner le stick dans la direction de votre choix. Pas d'adaptabilité dynamique, cherchez pas... Et comme un bleu, le jeu n'échappe pas non plus au bug récurrent du FPS : croire qu'on a l'ennemi dans le viseur, alors qu'un élément du décor pourtant invisible empêche d'atteindre la tête de l'ennemi. Sauf que là c'est hyper rageant puisque ça gaspille un précieux point d'action et ruine donc quelque-peu le tour en cours... Ahlala, je parie qu'à la prochaine génération de consoles on aura toujours ce problème de collision (le "syndrome du mur invisible") chez les jeux third-party. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-37990218997104842512012-03-29T21:49:00.000+02:002012-03-29T21:49:22.190+02:00Festen : Un vrai régal<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.cinemagora.com/images/films/44/18644-b-festen.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.cinemagora.com/images/films/44/18644-b-festen.jpg" width="138" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Visuellement, on n'est
pas loin des confessions intimes d'un <b>Tarnation</b>. Et comme dans
icelui, les névroses sont plaquées en plein jour, sans retenue.
Dans la thématique des secrets de famille, aussi, on reconnaît une
certaine parenté avec le <b>Pardonnez-moi</b> de Maiwenn,
qui aurait eu tort de se priver de s'en inspirer plus que de raison.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A
l'image, le luxe fasciste d'une élite bourgeoise contraste avec
l'académisme-zéro de la réalisation. Que ce soit dans les angles à
45° ou les prises de vue<b> </b>improbables, beaucoup d'éléments
concourent à feindre l'amateurisme dans ce cinéma de nouveau genre,
ayant pour parti pris un certain réalisme cru, pour révéler l'âpre
vérité. Dans les grandes lignes, de la comédie humaine, où se
tirent dans les pattes des esprits enserrés, âmes accablées par
les blessures suintant de la bile acide comme récidive du préjudice
qu'ils ont subi.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les
manières de dénoncer la perversion porcine des magnats de la
bienséance de façade font bien évidemment penser au <b>Salo</b> de
Pasolini. Dans le cas présent, dans les mots uniquement, la face
crade de l'être ne daignant pas accorder de scènes explicites. Pas
de caca et de sexe chez ces Francs-Maçons de bonnes mœurs où le
« bien » paraître est un mot d'ordre. Pari osé mais
réussi que de faire tenir toute la tension dans le suggéré et le
demi-mot, navigant à flux tendu sur un bateau ivre entre le non-dit
et l'explosion verbale salvatrice.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
d'autres termes et pour faire court, c'est un choc filmique et
narratif. Je m'étonnerai toujours de remarquer qu'à partir de rien
(un simple repas de famille), il est possible de réunir autour d'une
table toutes les qualités requises à la réalisation d'un
(excellent) film. Des émotions, du rythme, de la fantaisie, de la
malice, et finalement une merveilleuse mise en scène des secrets de
famille qui aboutit à une mixture de Génie. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<b>9</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/scWlSTZwmNk" width="420"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-60232052992100011302012-03-22T23:18:00.001+01:002012-03-22T23:18:41.020+01:00A Dangerous Method : Quelle prise de risque ?<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://a7.idata.over-blog.com/368x500/3/25/62/46/Affiches-Francaises/A-Dangerous-Method_FR.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://a7.idata.over-blog.com/368x500/3/25/62/46/Affiches-Francaises/A-Dangerous-Method_FR.jpg" width="146" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le problème c'est que
pour être accessible à tous, les poncifs sont régurgités tels
quels, pour donner un cachet
intello au film : pulsions de vie et de mort, transfert, etc
etc. Certes, le film n'aurait pas eu le temps de creuser l'art
psychanalytique, et ce n'est pas le but d'un divertissement qui par
définition doit divertir, mais le sentiment de rater une partie
importante de ce qui nous est proposé est quand même terriblement
dommage, surtout quand à côté des monts et merveilles que nous
promettent la psychanalyse, on est réduit à retrouver une histoire
d'amour contrariée, de plus, comme si on n'en avait pas encore assez
de ce topos que la
littérature déploie depuis des siècles et que le cinéma a cœur
de creuser en long, en large et en travers en adaptant souvent ces
mêmes romans.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce qui fait le plus mal
c'est que le film manque véritablement de rythme : tout est
empâté par une musique générique qui renforce le sentiment que la
forme est lambda, générique, creuse. Aucune emphase pour ne rien
faire déborder, si l'image n'était pas aussi claire et exfiltrée,
on pourrait accroire à du Eastwood.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
De plus, les profils de
personnages sont malheureusement trop typés, faisant passer Freud
pour un gros pervers pro-juiverie, alors que son comparse Viennois
s'inscrit au fur et à mesure aux antipodes. Dans ce sens, l'affiche
est très représentative d'une situation où les deux figures sont
de part et d'autre, tandis qu'une femme trouble leurs relations plus
ou moins directement.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En résumé, une mise en
scène trop classique qui fait patauger le fond dans une sorte de
brouillard où s'alternent les formes de réflexion importantes sur
les méandres de la vie vis-à-vis de la psychanalyse.
Malheureusement, ne pas avoir les clés pour fouiller l'ébauche de
psychanalyse déployée à l'écran n'aide pas à comprendre
l'intérêt d'un film qui conte la romance SM d'un docteur avec sa
patiente. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<b>4</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/T6LYlqATASg" width="560"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-49448075972696924922012-03-16T18:42:00.001+01:002012-03-16T18:49:34.778+01:00Little Odessa : GTAilleurs<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/71ehBRgo3LL._AA300_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/71ehBRgo3LL._AA300_.jpg" width="200" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
Transporté
par une musique Pavlovienne qui me fait saliver, tirant la mise en
scène vers le haut pour camoufler les nombreuses invraisemblances
qui font toujours le charisme indéniable d'un type, d'une gueule,
d'un personnage qui porte le film et l'amène à un stade supérieur,
celui de la biographie d'un être unique, d'un destin sans pareil.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
Icelui,
c'est un tueur en série, un homme de main, un tueur à gages...
Débarquant d'une famille Juive-Russe, il balance net à la figure,
sans ambage, "Nico Bellic a tout tiré de moi". Car oui,
tout est affaire de grand crime, grand banditisme, de mafia de petits
pères des peuples. </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
Et
pourquoi ? Pour ce qui est presque un grand film intimiste, sur une
personnalité de chien battu qui n'en finit plus de mordre en
représailles, servi par un casting d'abonnés aux rôles similaires
: du Reservoir Dogs par ci, du American History X par là... Des
tranches de vie de malfrats ou de mauvais garçons qui sont tellement
épais qu'on a parfois du mal à les imaginer hors de l'écran. Alors
d'accord, c'est pas crédible, mais pourtant qu'est-ce que c'est
bon... Qu'est-ce que le cinéma a de beau à magnifier des choses
aussi abjectes que le meurtre de sang froid, les brimades et les
frustrations de l'être, comme pour mieux les exorciser dans l'oeil
du spectateur un brin perverti jusqu'à l'os. </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.96cm;">
Du
plaisir, à l'état brut, avec bien sûr une bonne dose de poésie
naphtaline et tragique pour arroser la rasade et faire filer l'heure
et demie comme une seconde. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.96cm;">
<b>8</b>/10<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/hK4A7mJNKjo" width="420"></iframe></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-33419322694637038512012-03-16T18:36:00.000+01:002012-03-16T18:46:04.540+01:00Take Shelter : C'est ce qu'on dira "être passé à côté"<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.02cm;">
<a href="http://pmcdn.priceminister.com/photo/take-shelter-dossier-de-presse-du-film-de-jeff-nichols-michael-shannon-jessica-chastain-902450345_ML.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="http://pmcdn.priceminister.com/photo/take-shelter-dossier-de-presse-du-film-de-jeff-nichols-michael-shannon-jessica-chastain-902450345_ML.jpg" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 1.02cm;">C'est long, c'est
lent, c'est terriblement moins bien que Bug (avec le même acteur
mais pas le même génie), pas vraiment bien réalisé et trop
prosaïque pour amener à cogiter. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.02cm;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 1.02cm;">L'atmosphère
développée alterne entre le prenant - desservie par une musique
Ambient très réussie - et le gavant : l'abstraction de toute
romance, toute poésie, tout habillage. Rêvez un peu, le temps de
quelques scènes, puis rendez-vous compte que tout n'est qu'illusion.
Une fois, deux fois, trois fois. Plusieurs fois, le réalisateur
croit bon de faire se réveiller son protagoniste en sursaut, alors
que le spectateur a compris le procédé, lourd, fastidieux,
harassant. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 1.02cm;">Avec la lassitude, vient alors le sentiment de se
faire entourlouper par des scènes qui sans un thème musical de fond
enivrant paraîtraient bien ternes.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.02cm;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 1.02cm;">La vie de cette
homme touché par la fatalité génétique n'est pas bien trépidante,
et ce ne sont pas ses hallucinations et délires qui transmettent le
grand frisson, mais quelques écarts à la monotonie scénaristique
qui font traîner un doux frisson sur la moelle épinière.</span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.02cm;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 1.02cm;">Avec lui, on
s'ennuie, sans lui, aussi. L'immersion étant déjà difficile,
comment faire quand un couple sénile avant l'âge bavarde à
tue-tête à votre gauche, et qu'un malin un peu frénétique de la
guibolle remue d'avant en arrière le siège, grinçant, sous ses
pieds ?</span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 1.02cm;">
Déçu déçu
déçu. Aucune place à l'introspection et à l'originalité (un
système de santé américain aux choux, une représentation des
symptômes de la schizophrénie déjà vue). De la redite, sans
beaucoup d'inventivité (spoil : le seul plan des "lucioles"
s'échappant du sol, peut-être...). Pour dire, la seule chose que
m'a permis ce film, c'est de repenser à l'interprétation que j'ai
pu avoir de Melancholia. Du coup, je l'en remercie de m'offrir une
notice pour la "concurrence". <br />
<div style="text-align: right;">
<b>3</b>/10</div>
<div style="text-align: right;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="text-indent: 1.02cm;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ENYdhDb3YbI" width="560"></iframe></span></div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-76375400065737893852012-02-23T20:55:00.000+01:002012-02-24T17:36:19.079+01:00GTA IV : The Ballad of Gay Tony (CB#2)<div style="text-align: justify;">
<b>Support </b>: Playstation 3<br />
<b>Temps de jeu cumulé</b> : 12 heures<br />
<b>Statut </b>: Histoire finie<br />
<b>Progression </b>: 66.43%<br />
<b>Appréciation finale</b> : <b>6</b>/10</div>
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u><br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/fZ0ZHtLj0Zo" width="560"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
Crackdown, GTA-like sur Xbox360</div>
<b><br /></b><br />
<b>DU REALISME BADASS</b><br />
Je parlais de "réalisme" dans mon précédent laïus, mais il faut avouer qu'il s'agit d'un réalisme de perlimpinpin, à peu près aussi réaliste qu'une chronique de Retour vers le futur. Si le réalisme existe, il est essentiellement graphique, et s'inscrit surtout en distingo de gameplays totalement débridés, comme celui de Crackdown, par exemple, enfanté par un parent de GTA : la boucle est bouclée.<br />
On peut parler de "badass", dans le plus pur esprit Gears Of Warien, car l'épisode de Gay Tony joue dans la surenchère vis-à-vis de ses aînés : base jump (saut périlleux avec reprise de volée en parachute), fusillades qui donnent le tempo et le sens du rythme à l'aventure, avec des armes inédites on ne peut plus efficaces, et fort accroissement de la densité de biatches au mètre carré... Mais là je m'égare.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>LA NARRATION ET LE JEU</b><br />
Et là c'est sérieux. Passer de l'un à l'autre peut s'avérer délicat, notamment lorsque le joint n'est pas assez bon pour gommer la redondance des scènes aux airs de déjà vu. Prenez une cinématique suivant un rendez-vous à un point B : celle-ci narre un rendez-vous qui se passe mal et qui transforme la situation en véritable émeute pour les deux acolytes en place. Sauf que rien ne justifie vraiment cette dégénérescence de l'action puisqu'une ellipse (factrice de retournement de situation donc) pas forcément bien sentie a éludé le fait même que l'on est coincé au sein d'un immeuble qui depuis la conversation avortée s'est transformé en guêpier, comme ça, d'un coup, sans crier gare. Un gimmick cinématographique, certes, mais qui rompt momentanément le pacte tissé entre le joueur et les développeurs, celui du quatrième mur invisible, la tête dans le guidon. On appelle ça l'"effet Metal Gear Solid 4" ou "mais elle est où la belle animation !?!".</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>LES INCOHÉRENCES PAR L'IMPERFECTION</b><br />
Mais on n'est pas encore à l'ère de l'hologramme et des jeux 100% motion-capturés, tournés à l'aide d'une caméra 3D, comme le seraient un film en fait, mais à 360 degrés, de A, à Z. Maintenant, vous êtes dans la deuxième "séquelle" de GTA IV, et vous pétez la vitre d'une voiture pour vous y infiltrer, côté passager, avant de faire le tour et de réussir, comme par magie, à entrer côté conducteur, sans pour autant avoir explosé la vitre de la sportive, qui soit dit en passant, aux années 2010, est toujours équipé d'un bitonio pour verrouiller la portière.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Même constatation quand vous vous attelez à faire la grimace sur la jouabilité. La maniabilité est ultra-assistée d'un côté, avec le "lock", qui est l'héritage des anciens épisodes sur console, et de l'autre côté, elle est effarante de nullité, quand il s'agit de piloter un hélicoptère et d'utiliser les armes dont il est équipé en même temps, avec les boutons de la tranche de la manette, au nombre de 2*2 superposés (une manette de PS3, quoi. En un mot comme en cent : c'est épouvantable. Attendez-vous à souffrir, cet épisode met sérieusement l'accent dessus, tant est si bien que très vite vous aurez le curieux sentiment qu'on vous demande tout le temps d'aller à l'héliport puis de piloter un truc pas maniable pour un sou.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="http://s2.static69.com/console/images/produits/Screenshots/DUALSHOCK3_angle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="http://s2.static69.com/console/images/produits/Screenshots/DUALSHOCK3_angle.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 13px;">L'objet du crime</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>MAIS UNE MANIABILITÉ POUR DES SENSATIONS... PURES ?</b></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme cette extension de GTA IV conserve bien évidemment les invariants du gameplay du jeu original, la donne reste inchangée. Les voitures ont ainsi toujours cette inertie qui les fait ressembler à des savonnettes. La conduite "chassis qui se barre en couille" reste donc déconcertante et il faut un certain temps pour outrepasser ce problème et s'y faire un tant soit peu. En bref : ce n'est pas précis, et c'est surtout pas toujours fun... Sauf quand le hasard réserve de bonnes surprises comme un tête à queue qui finit bien : les roues pile poil dans l'axe de la route, prêt à repartir sur les chapeaux de roue. Faudrait-il alors souffrir et renier le luxe hédoniste de l'arcade école Crazy Taxi pour apprendre le sens du "easy to play, hard to master" de l'école Street Fighter ? L'arcade n'est donc pas à remettre en cause ; même si l'on parle bien de "conduite arcade" pour des jeux comme Burnout ou Outrun, et on aurait tort de s'en priver puisque ce dernier a connu ses belles heures dans les salles enfumées. GTA se fait grand, et il veut une conduite plus mature, plus exigente et donc forcément moins amusante dans l'immédiat, mais aussi plus gratifiante quand on arrive au bout de nos peines.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d4/7-eleven-brand.svg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" height="194" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d4/7-eleven-brand.svg" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Avant</td></tr>
</tbody></table>
<b>DE LA CONTREFAÇON DE LA MEILLEURE DES FAÇONS</b><br />
Les modèles de voiture sont par contre toujours aussi agréables à l'oeil, surtout en ce qui concerne les sportives, bien qu'elles soient de grosses imitations à peine dissimulées d'Aston Martin ou de Ferrari. Leur déformation de carrosserie n'aurait de toute manière pas plu aux constructeurs officiels, compte-tenu du leitmotiv de jeux "simu" comme Gran Turismo 5, qui de manière officielle clament le parti pris du "stay clean" pour l'amour des belles voitures de collection, taille réelle, en temps réel (mais virtuel hein, vous me suivez ?) mais qui en réalité ont sûrement des impératifs autrement plus commerciaux, comme respecter l'image de marque d'un fabriquant...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://images.wikia.com/gtawiki/images/5/54/24-7-GTASA-logo.png" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://images.wikia.com/gtawiki/images/5/54/24-7-GTASA-logo.png" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Après</td></tr>
</tbody></table>
<br />
C'est la même chose quand il s'agit de nommer des enseignes de magasins ou de faire de la pub pour des chaînes de restauration. 24/7 est par exemple une grosse copie-nette de 7/11, qui n'est non pas la date du plus grand choc des cultures entre les barbus et les imberbes, mais qui est en fait une chaîne de magasins du genre de ceux qui ne ferment jamais l'oeil, que ce soit de jour ou de nuit, pour le bien de leurs clients, mais aussi de leur compte en banque. Même si GTA aime à se lover dans la parodie, on est ici plus proche d'un pastiche assez évident. En tout cas, il n'est pas le seul, et en analyser les principaux demanderait tout un dossier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u></div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/7OdYIQ-PS7E#t=2m44s" width="560"></iframe></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>UN FAN-SERVICE QUI ASSURE</b><br />
Brucie, Roman Bellic, Billy Grey des Angels Of Death, et j'en passe pas mal... Tout comme des lieux, évidemment, des situations qui évoquent le renouveau de Liberty City du quatrième volet, à l'image de cette première cinématique où tout est dit : on y aperçoit Nico Bellic au volant d'une berline de mafieux, toujours la gueule barbouillée de poils vieux de trois jours. Et cela ne s'arrête pas au clin d'oeil, car on recroise souvent ces personnages bien connus au cours de l'aventure, en éclairant ainsi un peu plus le joueur sur les événements du jeu, étant donné que les deux "stand alone" de GTA IV se passent en même temps que le jeu d'origine. C'est ainsi qu'une mission comme "Not So Fast" réunit en une succession de plans les trois personnages emblématiques de chaque épisode : Nico Bellic, Johnny Klebitz et Luis Fernando Lopez. Plus que tout autre, ce dernier épisode est emblématique de l'art cinématographique du croisement de portraits, comme aime à le pratiquer Inarritu.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/atha8XPhkuQ" width="560"></iframe></div>
<br />
<b>THE BALLAD OF GAY TONY, PÈRE SPIRITUEL DE DRIVE ?</b><br />
Vous avez vu le blouson de Luis, maintenant écoutez ce thème musical servi dans le menu principal, lorsqu'on met le jeu en pause. J'y retrouve ce même calme discoïde post douche au vin blanc, qui dénote les années 80 et les boîtes qui retiennent la nuit. Et si ce n'était que ça... A la moindre encablure de pont, lorsqu'un hélicoptère me surplombe et qu'il faut que je m'engouffre dans une rue étroite au lieu de suivre la voie rapide, je m'imagine au volant de la carpe de Drive... Et me revient alors le moindre détail "jeuvidéoesque" du film : la fusillade dans l'appartement, avec l'ultraviolence de l'exécution dans la salle de bain, très "Vice Cityesque" dans l'esprit (la tronçonneuse se trouvait dans une salle de bain), mais aussi le look de la rousse ascendant vulgaire toute boudinée dans son jean </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<b>LES JOIES DU HASARD </b><br />
On sait que GTA est très doué pour raconter des histoires, et surtout les mettre en scène. Les nombreuses missions annexes, à peine perceptibles pour certains (contenues dans votre téléphone portable, ou déclenchés ponctuellement sur la map) amènent quelques fois de bonnes surprises, en-dehors des sentiers battus des rencontres qui tournent mal et dégénèrent en fusillade.</div>
</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Et c'est au détour d'une balade en taxi, au carrefour d'une grande avenue, qu'un type planté avec une clope, la veste de loubard en cuir vissée sur les épaules, toise le petit "hispanique" de Luis (le héros) d'un air élitiste. Ce personnage très secondaire, aléatoire même, a pour lui l'accent typique du frenchie débarqué en Amérique pour y briller comme une paillette incandescente, à la Vincent Cassel dans Black Swan, avec un air goguenard et une attitude 100% nihiliste. Ce petit gars, c'est Arnaud, et sa rencontre est propice à une nouvelle démonstration de rhétorique pamphlétaire : contre la télé américaine, mais surtout contre le tempérament supposé râleur des français.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/I1z7LM9kRGU" style="text-align: center;" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>DES DIALOGUES DÉSOPILANTS </b><br />
Ils sont très nombreux, c'est certain, mais ils sont malheureusement mal mis en valeur par le bruit du moteur un peu trop envahissant de votre véhicule, et qui ne peut pas être modulé indépendamment du son des voix. Le son des "effets" est global, point barre, ne cherchez pas à faire votre marché, le son des voix ne peut pas être rehaussé. Espérons que ce sera corrigé avec le prochain épisode.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Pour l'instant, on déguste au maximum ce qui fait la grosse qualité de la série, même si son langage peu châtié de vitrine, pour attirer le chaland "wesh cousin c'est 18+" lui porte quelque-peu préjudice... Mais GTA a de toute manière conscience de ce qu'il est : un divertissement défouloir, et il l'assume comme jamais dans cet épisode. Beaucoup de types de personnes en prennent pour leur grade, et le microcosme "people" de l'Internet est sérieusement écorné, en porte-à-faux des peoples IRL. "Killed by a social network" pour un personnage secondaire qui twitte (avec un autre nom dans le jeu) jusqu'à son dernier souffle, "Je ne veux pas que tu deviennes un connard de blogueur imbu de lui-même", de Tony (le patron) à Luis, toujours en poussant l'exagération pour faire grincer des dents. Allez va, Gay Tony est finalement tellement attachant qu'on ne lui tient pas rigueur de cette jalousie qu'il tient envers ses petits-enfants les stars numériques, dotés de la même ambition, un brin plus lâche, qui a fait la fortune du gay le plus célèbre de la saga GTA.<br />
<br />
<b>VERDICT ?</b><br />
Arriver au bout de la trame principale d'un GTA est toujours un événement en soi, qui lui redore instantanément son blason pour reléguer les critiques de manque de renouvellement et d'approximations techniques au second plan. Il est vrai que j'y ai passé de bons moments et que j'ai parfois trouvé matière à m'extasier, quand j'ai pu me jeter d'un avion, déclencher mon parachute et profiter des merveilles d'une ville illuminée en pleine nuit, assis, en me laissant glisser vers mon point de chute... Mine de rien, ce sont des moments comme ça qui rappellent pourquoi il s'agit de l'arlésienne du jeu vidéo, du fantasme de la liberté totale : pouvoir explorer une immense ville comme on veut, à tout moment, est une promesse à laquelle on a (j'ai, peut-être) trop goûté, et je n'y trouve malheureusement plus la même saveur, même si elle reste démentielle. On pourra arguer que les équipes de développement sont suffisamment nombreuses pour assurer cette quantité de contenu en level design, mais il est difficile de ne pas rester pantois devant cette représentation urbanistique unique et qui à chaque nouveau titre reconfigure sa propre sphère, sur la base d'un gameplay existant, ou sur un tout nouveau moteur, comme ça a été le cas avec GTA IV. GTA III avait fait fort en son temps, avec Liberty City (New York) en fleuron, le IV a repris le flambeau pour changer à la fois d'échelle graphique et métrique.<br />
<br />
Il manque à la Ballade du Gay Tony l'élément de surprise graphique qui a pu faire mouche jadis. On n'est plus autant baba, mais peut-être que la cinquième estoc sera l'occasion de faire dans le neuf, et pourquoi pas de réincorporer les éléments de RPG de San Andreas, qui avait fait date en son temps grâce à son audace. On peut bien espérer cela du dernier épisode de cette génération de consoles de salon ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<b>La vidéo bonus démoniaque qui m'a certainement le plus amusé</b></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/kWTTcqj3uV0" width="560"></iframe><br />
Parodie de Metal et remake de Piège de cristal dans la mission "Dropping In"</div>
</div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-84482683668762442642012-02-19T07:49:00.001+01:002012-02-23T20:44:42.034+01:00GTA IV - The Ballad Of Gay Tony (CB#1)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: left;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.blogcdn.com/www.joystiq.com/media/2008/04/holygtaivadbatman.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="149" src="http://www.blogcdn.com/www.joystiq.com/media/2008/04/holygtaivadbatman.jpg" width="200" /></a></div>
<b>Editeur </b>: Take Two<br />
<b>Développeur </b>: Rockstar North<br />
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<u>Plateforme</u> : PS3<br />
<u>Mode </u>: un joueur</div>
<div style="text-align: left;">
<u>Temps de jeu</u> : 2h environ</div>
<div style="text-align: left;">
<u>Appréciation</u> : moyen.</div>
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u></div>
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u><br />
<u>Un peu de tautologie</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour commencer, il est amusant de constater qu'on s'étonne toujours qu'un moteur graphique qu'on considérait comme "tuant la gueule" puisse vieillir, même si nous aussi, on vieillit... Et qu'on devrait donc être au fait de ce genre de choses. Et pourtant, c'est un fait, les textures ne sont plus aussi belles qu'avant et le niveau de détail est plus faible que dans mes souvenirs. Le temps fait son effet, certes, mais il est aussi bien difficile d'essuyer le revers de la concurrence. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://farm8.staticflickr.com/7039/6861626851_4a9bff7363_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="225" src="http://farm8.staticflickr.com/7039/6861626851_4a9bff7363_o.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">GTA Meets Batman<br />
<a href="http://deadendthrills.com/?tag=open-world">http://deadendthrills.com/?tag=open-world</a><br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<u>De l'exutoire au complexe du vide</u></div>
<div style="text-align: justify;">
A force d'itérations conservant la recette qui a fait le succès de la série sans jamais vraiment changer d'orientation narrative, les louanges d'antan peuvent laisser place à la lassitude. Voir une formule de jeu bac à sable "bad guy", politiquement incorrecte, qui prône la liberté d'action mais qui par ses ambitions démesurées ne peut se tenir à son programme mégalomane, du fait des limitations techniques d'une console, imposant un minimum de fluidité et de beauté graphique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En cela, Rockstar contraint par conséquent le joueur à ressentir un vide paradoxal. Dans une ville (New York) censée être bouillonnante, grouillant de vie, le joueur est comme touché d'un mal rare, celui du membre fantôme, d'une amputation, à son insu, qui lui fait ressentir l'environnement gigantesque dans lequel il évolue comme un immense désert de poussière, habité de poupées de chiffon qui se promènent au gré du vent et qui contribuent à renforcer l'emprisonnement du joueur dans sa solitude vidéoludique. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si seulement l'épisode créait plus souvent la surprise en permettant de rentrer dans des bâtiments, comme le proposait San Andreas, pour customiser son personnage et s'impliquer davantage dans sa peau en le personnalisant, autant dans son apparence que dans ses compétences. Mais non, il fallait que GTA IV saute le pas de la nouvelle génération, quitte à faire un pas en arrière en termes d'avancées ludiques, pour maladroitement suivre la voie du "réalisme". </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>A game design aride, gameplay aride</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme on le sait depuis longtemps déjà, GTA touche à tout, se frottant à beaucoup de genres pour tenter de parfaire son jeu "parc d'attractions" : jeu de combat, jeu de course, TPS, simulation de vie etc., mais les heures passées à la manette n'effacent pas le sentiment qu'il fait le job en demi-teinte, en vrai dilettante. Prenez les combats <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mixed_martial_arts">MMA </a>(Mixed Martial Arts) qui font leur apparition dans cette "extension" de GTA IV. Sans technicité, ils se résument à appuyer frénétiquement sur deux touches, sans trop réfléchir, jusqu'à faire face à des adversaires qui se sont lâchement équipés d'armes blanches. C'est amusant, un temps, comme un mini-jeu dans une compilation de WarioWare, mais ces phases utilisent un gameplay qui reste le même tout au long de l'aventure, et qui met rudement à l'épreuve ses tripes pour en dévoiler ses failles. Et quand on y est confronté, impossible de passer à côté de l'évidence : c'est mou, très mou, et le pire c'est qu'on n'a pas encore passé le cap de la nouvelle génération de consoles avant de s'en rendre compte.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<u>Ca bande mou</u></div>
<div style="text-align: justify;">
GTA V sera l'occasion de faire une légère retouche graphique, mais qu'adviendra-t-il du gameplay ? En l'état actuel, il est certain qu'il se fera bâcher s'il ne corrige toujours pas ces gros problèmes de baisse de framerate très récurrent et plus globalement de gameplay mollasson et lourdingue à 20 FPS (troll) qui mériterait de prendre de la graine d'Uncharted. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
A vouloir trop donner dans le beau, l'animation en est pataude, rigide, très peu fluide et même frustrante. Les gunfights en pâtissent forcément, même s'ils sont clairement conçus pour ne pas trop mettre les nerfs du joueur à rude épreuve. De là à dire que le dernier intérêt de GTA réside en son insigne réputation de bon film de gangster, c'est beaucoup dire, et on n'est pas non plus du côté d'un Heavy Rain. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La narration en temps réel le montre bien : il m'est toujours impossible de suivre une conversation embarquée en anglais et de conduire en même temps. Les sous-titres au bas de l'écran ne sont pas une solution : faudrait-il que GTA soit doublé ou Rockstar préfère-t-il compter sur l'américanisation du monde dont ils parlent tellement ?<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Welcome to the American Dream</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Car c'est aussi ça, GTA. Un discours politique progressiste et démocrate très satirique qui cache un jeu ; à moins que ce soit l'inverse (oO?). Le grand rêve américain y est toujours épinglé avec les pincettes dans les poches. La crise mondiale s'annonçait, avant l'heure, dans ces discours sur le chômage, la petite délinquance et le grand banditisme. GTA choisit le camp de la caricature pour révéler un malaise, appuyé par des phrases anodines mais pas assassines lues et entendues ça et là, comme "ne travaille jamais dans les ressources humaines, on te traite comme de la merde" (dans un mail, au fin fond de l'Internet du jeu, en l'occurence). Si la parodie du banditisme est bouffonne, amusante, elle est aussi grave, en filigrane, et redonne à GTA son intérêt, en nous rappelant pourquoi on l'aime, finalement. "Plutôt crever que travailler à Burger Shot" (équivalent de McDo). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Comme d'habitude, je serai présent pour l'arrivée du cinquième rejeton légitime d'une longue lignée de diablotins du capitalisme.Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-31615873058176476322012-02-15T19:49:00.002+01:002012-02-15T19:51:10.910+01:00Pepsi Invaders : La vérité est ailleurs<div style="text-align: justify;">
Elle est ailleurs car ce n'est non pas Pepsi qui a commandité ce jeu, mais Coca-Cola, pour discréditer la marque concurrente. Pas besoin de rêver, il s'agit d'une copie pure et simple de l'illustre Space Invaders. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le jeu a été développé pour Atari 2600, et ne fut pressé qu'à 125 exemplaires. Il s'échange actuellement sur le net à pas moins de 2125 dollars.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/7/7f/Pepsiinvaders.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/7/7f/Pepsiinvaders.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<u><br /></u><br />
<u>Développeur </u>: Atari</div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Editeur </u>: Coca-Cola</div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Année </u>: 1983</div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Genre </u>: Shoot à écran fixe</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
On est ici à la limite de la régulière, entre le jeu "hommage", "clin d'oeil", et l'advergame bâtard. La publicité n'est pas claire en soi, puisqu'il s'agit avant tout de faire du mal à Pepsi en lui faisant du bien, soit lui faire de la pub tout en voulant démolir son image, voire le démolir, au sens propre du terme, à la place des aliens du jeu original.</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-3529881448724813652012-01-21T22:58:00.000+01:002012-01-21T23:00:30.952+01:00Strapping Young Lad - Detox (City)<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.metal-archives.com/images/1/5/8/158.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.metal-archives.com/images/1/5/8/158.jpg" width="200" /></a>Quoi de mieux pour laver toutes les frustrations qu'un bon Strapping Young Lad des familles ? Ca a 15 ans et ça n'a pourtant pas vieilli, c'est divin (ou c'est Devin ?) et c'est presque la quintessence de la philosophie catharsique du Metal des nineties. La rythmique est hachée, sûre d'elle, martiale. C'est qu'il faut compter sur le cogneur Gene Hoglan en plus des assauts électriques des premières secondes qui impriment la cadence industrielle. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le clip va à l'essentiel, utilise les poncifs du groupe de Rock, qui se montre, s'illustre en parallèle d'une musique qu'il veut puissante et agitée. Le mosh-pit, horde sauvage, les accompagne dans l'exercice pour exacerber la violence musicale au travers de l'image.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les plans sont rapides, epilleptiques, imbriqués, occasionnellement furtifs et voyeurs, syncopés à rendre malade d'images subliminales à connotation surréaliste, tous figuratifs mais obscurs comme pour dissimuler le gloss du star-system sous quelques faisceaux de lumière tout juste bons à justifier une mise en scène bestiale. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/3f20L0msLsM" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et plus que des mots jetés pêle-mêle, les paroles symptomatiques d'un certain mal-être aux origines de l'adolescence, pourtant si justes et s'appliquant au-delà de cette période de la vie, se chargeront d'en dire plus : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>I've Got A Feeling</i></div>
<i><div style="text-align: center;">
<i>With The Wrong
People</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>And I Can't Control My Thoughts</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>I Wish That I Could
Sleep</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>And Just Get This Over With</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>...This Is Only High School
Bullshit...</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>I Just Want To Feel</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>I Was Warned</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Absolutley
Numb</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>No Good Around People</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Everyone Knows And Watches Me</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>How
Did I Get Here Tonight?</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>What Am I Doing Here?</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>How Did I Reach
This State?</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>How Did I Lose My Sight?</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>I'm Lost ... I'm
Freaking</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>And Everybody Knows ... Everyone's Watching</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>...So
Here's All My Hopes And Aspirations</i></div>
<b><div style="text-align: center;">
<i><b>Nothing But Puke</b></i></div>
</b></i><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>God, I'm
So Lonely...</i></div>
<i><div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>I Just Want To Feel </i></div>
</i></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-67559285693445563492012-01-16T14:01:00.002+01:002012-01-16T14:06:59.546+01:00Reviens-moi : Aller, sans retour<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-1IVuUp7we5U/TxQemmXuy2I/AAAAAAAAAJ4/_pm_G-QkmNU/s1600/reviens_moi.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-1IVuUp7we5U/TxQemmXuy2I/AAAAAAAAAJ4/_pm_G-QkmNU/s200/reviens_moi.jpg" width="130" /></a></div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: left;">
<span style="text-align: justify;">Un thème musical principal omniprésent qui gâche le plaisir et
un montage bien curieux où les flashbacks s'insèrent après qu'une
même scène se soit déroulée. Exemple : deux amants copulent dans
une bibliothèque et soudain une petite fille les surprend. On reste
donc, dans cette scène, du côté du point de vue de la petite
fille. Le temps que se déroule la scène, rebelotte, on se retrouve
juste après à revoir la même scène, mais du côté des amants. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Quel est l'intérêt de cette mise en scène ? Le plus intéressant
aurait été d'insérer un plan sur la petite fille outrée entre
deux ébats d'amants. Et ce n'est pas la seule lourdeur... Passée la
première heure de film, on croit assister à une fin : celle de la
guerre, des troubles et donc du retour à l'ordre, du happy end. Mais
non ! On se coltine des scènes de vies pendant la guerre peu
intéressantes où chacun vaque à ses occupations, isolés qu'ils
sont tous, séparés par le chagrin, le tort et la peine causée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ajoutez-y un flot de bons sentiments assez bien à propos mais
trop répétitifs pour ne pas être agaçants (le fameux "come
back, come back, come back to me" finira par vous faire éclater
de rire) et une succession de scènes téléphonées pour venir à
bout de votre patience. Le pire c'est qu'on n'oserait pas croire à
nos propres hypothèses : ô presque jamais ne se réalise dans un
film ce qu'on saurait prévoir, le réalisateur prenant soin de
prendre la tangente pour révéler une situation qui ne paraîtrait
pas commune. Mais là, non, faîtes votre pari à un instant T, et il
se réalisera (3 coups sur 4) dans la minute. Une lettre est donnée
à une gamine ? Bien sûr, elle va la lire ! Bingo !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Marre de cracher dans la soupe, du côté de la photographie,
c'est plutôt niquel, voire très esthétique et "précieux"
par moments. La lumière, tout particulièrement, gagne ses galons,
et permet de tenir le coup, de suivre un scénario dont on croit déjà
connaitre les moindres caractéristiques, jusqu'à un twist final ma
foi plutôt bienvenue. Et c'est bien ce qui le sauve du naufrage,
même si on lui reprochera peut-être son côté formel un peu trop
éhonté, proche d'un "De l'eau pour les éléphants" par
exemple. </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
PS : Ah oui, j'allais oublier... J'ai l'impression de voir le même
personnage hyper-émotif en la personne de Keira Knightley dans A
Dangerous Method et ce film. Un même registre prêt à l'emploi ?</div>
<div style="text-align: right;">
<b>5</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; font-size: 14px; line-height: 18px;"><span style="color: #383838; font-family: Arial, sans-serif;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/uPA9Isoc5oY" width="420"></iframe></span></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #383838; font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 14px; line-height: 18px;">"Baby please, come back to me" lalalala...</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #383838; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 18px;"><br /></span></div>
</div>
<div style="text-align: right;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #383838; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 18px;"><br /></span></div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-82498222944751395602012-01-16T13:47:00.000+01:002012-01-16T13:49:40.397+01:00Hugo Cabret : Cabré après avoir été caressé dans le sens du poil<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-WccFHpNzJbg/TxQUy4OIf3I/AAAAAAAAAJQ/cKdX6-jLk7k/s1600/hugo_cabret_harry_potter.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-WccFHpNzJbg/TxQUy4OIf3I/AAAAAAAAAJQ/cKdX6-jLk7k/s1600/hugo_cabret_harry_potter.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Harry Potter ? Non, Hugo Cabret</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<u>Un
background carte postale</u></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none; text-indent: 0.99cm;">
Paris. Ses goguettes, ses
épiceries, ses bérets (pas verts, oh que non)… Celui rêvé et
fantasmé de tous les américains. Celui de l'avant-guerre
(2nde), le vieillot, le rustique, le pittoresque. Au cinéma, dans
les jeux vidéo, partout... Paris est resté bloqué à un « âge
d'or » dans l'inconscient collectif. De <b>Ratatouille </b>à <b>The
Saboteur</b> en passant par <b>Amélie Poulain</b>... Celui qui fleure bon le
chamarré, l'huile de moteur, le jasmin et les épices. Un Paris des
faubourgs, pas encore trop colossal, typique du triple A français,
charmant, synthétisant le rural et l'urbain. Sa population, affable
et accueillante, populaire, ses commerçants serviables, ses
autochtones débonnaires, goguenards, pas encore touchés de plein
fouet par le formatage industriel de la Grande Amérique, et bien
sûr ses femmes soumises... Oh pardon.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Puq6uG4NqdA/TxQTx4Ix1rI/AAAAAAAAAJI/NsX8b3iTXAA/s1600/vue_paris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Puq6uG4NqdA/TxQTx4Ix1rI/AAAAAAAAAJI/NsX8b3iTXAA/s1600/vue_paris.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Paris hivernal de Scorsese</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<u>Tâche
2 en 1 : plus blanc que blanc ?</u></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Hugo
Cabret, ou comment réaliser deux films en un. Comment introduire un
hommage vibrant à Méliès sans pour autant réaliser un
documentaire fondamentalement barbant, peu vendeur, et pas du tout
« business ». Attendez donc de voir le tapis se dérouler,
sous les pieds du petit <b>Oliver Twist</b> des quartiers chocs, endimanché d'une
pelure pour braver la neige, les assauts du temps et du travail qui
le crèvent. Préparez vos larmes, votre « âme d'enfant »,
pour vous émerveiller de situations de pacotille, d'allers-retours
incessants pour creuser le background du Paris carte postale d'Amélie
Poulain façon années 30, où l'amour donnera réponse à tout, de
toute manière, et finalement rendez-vous compte qu'il ne se passe
rien pendant une heure, jusqu'à la résolution de la première
intrigue. Débute alors LE vrai film, celui pour quoi Scorsese a
lancé la machine à vapeur, celui qui n'aurait pas été
« bankable » en ces périodes de fêtes, de son amour
pour Méliès, qui passe bien évidemment par l'intermédiaire d'un
personnage, éminent professeur chercheur dans une non moins
prestigieuse université parisienne... Et qui fait la connaissance
des gosses des rues, et de leur amour immodéré et réciproque (bien
que soudain), pour ce qui semble être la clé de la deuxième
intrigue du film, lancée tambour battant.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/--_XnMEYmrDg/TxQX2MBP_WI/AAAAAAAAAJY/Dsyc2kYirfM/s1600/hugo_cabret_melies.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="215" src="http://2.bp.blogspot.com/--_XnMEYmrDg/TxQX2MBP_WI/AAAAAAAAAJY/Dsyc2kYirfM/s400/hugo_cabret_melies.png" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Indice : le nom de ce type essayant de ne pas voir flou en regardant de la 3D commence par un M.</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<u>Vous
reprendrez bien de la 3D ?</u></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Je
me disais bien que ça commençait mal, avec cet écran
d'introduction placé en interstice, composé de lettres capitales
grises et épaisses, servant à mettre en valeur la 3D, mais faisant
monstrueusement film d'action de seconde zone... Parlons-en,
justement, de la 3D. Gênante, encore une fois, elle ne met pas en
valeur toutes les scènes, et donne la curieuse impression de voir
des collages et aplats de papier sur un fond fixe, un peu comme dans
un <b>Paper Mario</b> où les figures plates se superposent au décor. Reste
que certains effets sont convaincants, comme la neige qui voltige,
mais il subsiste (à mes yeux) toujours la désagréable impression
de voir du leurre, du faux, et de ne pas vivre une expérience aussi
« traumatisante » qu'a pu être la démocratisation du
cinéma à l'époque. </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Je n'y vois finalement qu'un argument cosmétique pour
augmenter le prix du billet, et qui par ses contraintes (les
lunettes, les défauts visuels), finira inexorablement par
disparaître, du moins dans sa forme actuelle, purement marketing. Il
n'est pourtant pas dit qu'elle ne subirait pas d'évolution, pour
devenir « instantanée », sans périphérique.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-v08SDVgjH8E/TxQYxg9DmlI/AAAAAAAAAJg/dX4ptuD0yL4/s1600/isabella_wesh.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="235" src="http://2.bp.blogspot.com/-v08SDVgjH8E/TxQYxg9DmlI/AAAAAAAAAJg/dX4ptuD0yL4/s400/isabella_wesh.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Wesh, t'as vu cousin, j'suis trop chanmé et j'dégaine du Colgate au centième de seconde"</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<u>Le
péril de vouloir trop bien faire</u></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Des
enfants stars, le cinéma en a enfanté des tas. Mais quand ces mêmes
enfants ne se sentent pas assez propulsés, ils surjouent, en font
trop, veulent se faire une place à prix d'or. C'est le cas de Chloe
Moretz, qui colle 36 expressions à la seconde à sa carrière
d'actrice. Horripilante, elle monopolise l'attention par ses
singeries, quand son comparse Asa Butterfield (Hugo Cabret) se
débrouille plutôt bien dans le registre « oh, je suis un
pauvre petit sans racine, aidez-moi ! » vaillant et
débrouillard.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Aussi, c'aurait
été bien de prendre du plaisir à retrouver Sacha Baron Cohen dans
un autre rôle que celui qu'il s'attribue trop souvent : le
bouffon de service. En campant un chef de gare, il donne à voir une
autre facette, moins fofolle, moins beauf, plus reluisante, mais
toujours comique et burlesque, car on ne se refait pas. En voyant le
film en VF, je n'ai pas profité de la subtilité de son phrasé,
mais ai pu goûter à ses mimiques délicates et rigolodes de
bout-en-train (c'est pas ma faute c'est celle de l'UGC). Et c'est
fort bien, car le comique de geste est très présent, même s'il
rime souvent avec répétition, de la partie de cache-cache à la
course-poursuite, avec Hugo comme avec d'autres drilles sans
domicile.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-baPYIwk-ecs/TxQaynWjksI/AAAAAAAAAJo/ZpCtVkfxS8k/s1600/train.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="http://2.bp.blogspot.com/-baPYIwk-ecs/TxQaynWjksI/AAAAAAAAAJo/ZpCtVkfxS8k/s400/train.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Train de face + 3D = "effet wow" ?</td></tr>
</tbody></table>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<u>Conclusion : Une histoire
d'amour cinématographique</u></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Ce
serait faire mentir le réalisateur d'omettre que tout part de la
bonne intention de rendre hommage à Méliès, et plus largement, au
cinéma des frères Lumière. En filant la métaphore de l'<b>Arrivée
du train en gare de la Ciotat</b> pour la faire parvenir à la 3D
d'aujourd'hui, Scorsese défend son bout de gras et alimente son
argumentaire par un enrobage de film de Noël bien illusoire.
Frelaté, même, j'aurais envie de dire, tant le backgroud
scénaristique et contextuel fait gadget à côté de l'hommage
tonitruant à l'inventeur du <b>Voyage dans la Lune</b>. Bilan des courses,
il s'agit d'une mise en abyme panégyrique plutôt emballante si on omet la première partie du film, et qui permet surtout de
rendre à César ce qui appartient à César. Plutôt qu'un film
originellement conçu pour conter l'histoire émouvante (période de
Noël oblige, il faut pleurer dans les chaumières) d'un orphelin à
la découverte de ses origines, Hugo Cabret est donc l'expression de
l'amour sans bornes d'un réalisateur pour un autre qui lui a non
seulement donné une définition du cinéma admirable mais a
également contribué à ce que Scorsese se fasse sa propre
définition en embrassant la carrière de cinéaste.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.99cm;">
<b>4</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-_F2TYiJvByg/TxQbxXkcV9I/AAAAAAAAAJw/nrONPOP5zFU/s1600/train_1895.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="231" src="http://4.bp.blogspot.com/-_F2TYiJvByg/TxQbxXkcV9I/AAAAAAAAAJw/nrONPOP5zFU/s400/train_1895.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">1895 - 1930's : Un clin d'oeil à l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_ferroviaire_de_la_gare_Montparnasse">accident de la gare Montparnasse</a></td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-60477972330917590622012-01-05T13:35:00.000+01:002012-01-21T17:59:51.876+01:00Trolilol : Mission Impossible - Ghost Protocol<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: left;">
<i>Un peu de troll à la "Odieux connard" pour faire le malin, avec pas mal de spoils tant qu'à faire.<u><br /></u></i></div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Un titre français qui bouffe les pissenlits par la racine</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-kvyhe042y-s/TxrCb7Byj1I/AAAAAAAAAKI/X0opO2syofw/s1600/Affiche-Mission-Impossible-Protocole-Fantome.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-kvyhe042y-s/TxrCb7Byj1I/AAAAAAAAAKI/X0opO2syofw/s1600/Affiche-Mission-Impossible-Protocole-Fantome.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Avec une affiche qui n'éveille pas vraiment les neurones mais surtout les soupçons, et une réputation "étiquette" qui lui correspond bien, le dernier Mission Impossible s’embarrasse d'un sous-titre bien lourdaud : "protocole fantôme". Alors pourquoi aller voir ce film, me direz-vous ? Parce que les échos m'ont fait virer ma cuti et adopter la "coolattitude" en voulant m'administrer une dose d'action/espionnage qu'on m'annonçait comme très réussi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Assassin's Creed gagne des adeptes</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-iI-JD-Sn4qI/TwWee-479jI/AAAAAAAAAIk/-1_eeGe-Dw0/s1600/Tom-Cruise-decouvrez-le-dans-la-peau-d-Ethan-Hunt-dans-le-premier-visuel-de-Mission-impossible-Protocole-fantome-%2521_portrait_w674.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="237" src="http://2.bp.blogspot.com/-iI-JD-Sn4qI/TwWee-479jI/AAAAAAAAAIk/-1_eeGe-Dw0/s320/Tom-Cruise-decouvrez-le-dans-la-peau-d-Ethan-Hunt-dans-le-premier-visuel-de-Mission-impossible-Protocole-fantome-%2521_portrait_w674.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La version Rock'n'roll, cuir, flammes et regard sombre</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-qOCanTZpeGY/TwWpnoG0TEI/AAAAAAAAAI8/5Kl6gB5tB3c/s1600/Ezio-un-nouvel-assassin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="211" src="http://4.bp.blogspot.com/-qOCanTZpeGY/TwWpnoG0TEI/AAAAAAAAAI8/5Kl6gB5tB3c/s320/Ezio-un-nouvel-assassin.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ezio Auditore, autre version du tombeur de ces dames</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Avoir une capuche, c'est l'objet mode du moment. A cet accessoire à fort potentiel charismatique, Tom Cruise y ajoute une démarche "bad boy" consistant à rouler des mécaniques pour montrer qu'il en a, le monsieur. La figure du héros bodybuildé et alerte cache pourtant assez mal le poids des années...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Tom Cruise se fait vieux </span></div>
<div style="text-align: center;">
OU "parce qu'il faut bien du people sur mon blog pour améliorer le traffic"</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-ygV024WEfvs/Txq_UKt9DyI/AAAAAAAAAKA/lNHnGtrozrM/s1600/3153785-tom-cruise.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-ygV024WEfvs/Txq_UKt9DyI/AAAAAAAAAKA/lNHnGtrozrM/s320/3153785-tom-cruise.jpg" width="226" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Fais pas cette gueule, Schwarzy est dix fois pire que toi...</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Non, pas seulement lorsqu'il enfile le sobriquet de général pour s'infiltrer dans le Kremlin, mais plutôt quand il doit jouer un agent secret en pleine possession de ses pouvoirs. Car sous les séances de muscu se cache un vieillissement des cellules inéluctable, frappant dès le premier regard posé sur ce geôlier sibérien, un peu chiant sur les bords car cherchant à faire capoter l'objectif initialement prévu. C'est à ce même moment que Tom Cruise m'a paru le plus à côté de son personnage, alors même que la séquence était muette. Face à une caméra de contrôle, il faisait des signes à son coéquipier pour qu'il lui ouvre les portes du pénitencier. Et là, c'est le drame. La pantomime ne lui va pas du tout... Et c'est donc pour cela que j'aurais aimé le voir dans une production recyclage comme The Artist pour que le spectacle soit total (mouarf). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Le gecko contre le powerglove</span><br />
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-vJMfr0uahfk/TwWFGN-yXdI/AAAAAAAAAHQ/9DN-VC2HaPQ/s1600/mi4_photo3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="227" src="http://3.bp.blogspot.com/-vJMfr0uahfk/TwWFGN-yXdI/AAAAAAAAAHQ/9DN-VC2HaPQ/s320/mi4_photo3.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Un gant qui permet de s'agripper aux parois sans aspérités de la plus haute tour du monde</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><a href="http://1.bp.blogspot.com/-oWopfM3O_gU/TwWFHf2Y_CI/AAAAAAAAAHY/oLCcq_rgZew/s1600/power_glove-431x300.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="222" src="http://1.bp.blogspot.com/-oWopfM3O_gU/TwWFHf2Y_CI/AAAAAAAAAHY/oLCcq_rgZew/s320/power_glove-431x300.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption">La promesse d'un futur bionique aux joueurs Nes des années 80</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Mission Impossible, c'est bien sûr beaucoup de gadgets et d'inventions qui émoustillent l'imagination et font rêver le gosse qui sommeille. C'est aussi malheureusement un procédé temporellement condamné à s'auto-détruire, car ledit objet hi-tech paraîtra forcément obsolète et/ou kitsch avec les années et les nouvelles créations et acquisitions technologiques.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour le moment, calé dans le fauteuil, une invention aussi classe que l'"écran de fumée" numérique déployé dans un couloir du Kremlin donne le sentiment d'assister à une nouvelle scène de référence du film d'espionnage. Et c'est dans ces moments là, grisé par un suspens généré par une interface d'infiltration qui ne laisse pas beaucoup de place à l'erreur, que l'on aurait presque envie de s'abandonner au subterfuge et de redevenir le gosse émerveillé par la magie des effets spéciaux que l'on était à peu près tous, casés devant la télé avec la VHS de Star Wars L'empire contre-attaque dans le magnétoscope, avant le dîner. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">James Bond meets Jason Bourne</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour les gadgets et l'action ? Oui, mais pas seulement, ce serait trop réducteur. Tous ces héros partagent une sorte de "zone commune", où ils peuvent se retrouver le temps d'une pause. James Bond est coutumier de la BA (pas Bifidus Actif hein) qui sauve le monde. Jason Bourne, lui, cherche surtout à sauver sa peau tout en partant en quête d'une identité. Ethan Hunt est un peu limitrophe, à la fois devenu hors-la-loi mais toujours au service de sa mère patrie dans son petit coeur de bon citoyen. </div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-gUmQcL8qDy0/TxroTUz3R0I/AAAAAAAAAKY/uA2aDaeuHSw/s1600/impossible_team.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="225" src="http://2.bp.blogspot.com/-gUmQcL8qDy0/TxroTUz3R0I/AAAAAAAAAKY/uA2aDaeuHSw/s400/impossible_team.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ethan Hunt se méfie déjà du futur Jason Bourne</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Pour parvenir à ses fins, il compte bien sûr sur les membres de son équipe qui dans un élan de générosité ne prennent pas leurs jambes à leur cou, mais décident de suivre leur mentor, même si cela doit les conduire à la mort. Finalement, on n'est pas bien loin de l'état dans lequel les autorités décrivent l'organisation, "terroriste".</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
NB : Comme par hasard, l'acteur Jeremy Renner, devenu recrue de la dream team américaine fera aussi son apparition dans le prochain Bourne qui sortira en Septembre prochain.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Cliché, mais pas trop</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Les russes sont méchants, tout amateur de cinéma traînant dans les salles obscures le sait, mais ils permettent aussi, indirectement, de sauver le monde d'un grand malade, pourvu de 160 de QI mais terriblement malsain et assez fou pour vouloir atomiser toute la planète, comme dans <b>L'armée des 12 singes</b>, ou presque.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ceux qui ont le même objectif qu'Ethan Hunt, c-à-d sauver leur mère patrie d'un de leurs compatriotes, sont aussi ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues à cause d'un malencontreux malentendu qui fait croire aux services secrets Russes que les Américains en veulent à leur beau pays, comme au bon vieux temps de la Guerre Froide. </div>
<div style="text-align: justify;">
Heureusement, ce temps est révolu et l'erreur est réparée en dernier recours, une fois le monde sauvé de sa plus grande menace. Revient alors la paix et le calme entre les peuples, l'entente cordiale entre les deux grands ennemis d'antan, ayant trouvé front commun contre le monde scientifique. Décidément, il ne fait pas bon être un "intellectuel" dans le monde d'aujourd'hui. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Des types, parce qu'il en faut</span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-sjvrDpm865s/TwWTw3leEsI/AAAAAAAAAIY/L9mfGcmi7a4/s1600/2011_mission_impossibl_ghost_protocol_006.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="http://4.bp.blogspot.com/-sjvrDpm865s/TwWTw3leEsI/AAAAAAAAAIY/L9mfGcmi7a4/s320/2011_mission_impossibl_ghost_protocol_006.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Danny Boyle pense sérieusement à m'engager pour le reboot de James Bond"</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le plus marquant d'entre eux, un richissime Indien bedonnant épris de crème chantilly de toute sorte et de décorum baroques. Un peu playboy, assez concon, très bling-bling, il assure son rôle de second plan avec la maestria des personnages kleenex : à la forme bien connue, à l'utilité identifiée et à la durée éphémère.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-LBsI5tMz924/TxrHWq_F6WI/AAAAAAAAAKQ/CUDa6OKD7II/s1600/jane_carter.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/-LBsI5tMz924/TxrHWq_F6WI/AAAAAAAAAKQ/CUDa6OKD7II/s200/jane_carter.jpg" width="150" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus présente, la coéquipière d'Ethan, forcément ascendant bombasse, porte bien évidemment des soutiens-gorges riquiqui pour bomber toute la peuplade au balcon, en temps normal pratiquant plus aisément l'école buissonnière.</div>
<div style="text-align: justify;">
Il faut avouer que sans ça, la donzelle n'a pas vraiment de charisme, mais qu'elle remplit relativement bien son office de "wonder woman" inscrite dans le cahier des charges de la plupart des films Hollywoodiens de ces dernières années, le dernier en date à m'être parvenu étant <b>World Invasion : BLA</b>.Une James Bond girl revisitée, en quelque-sorte ? </div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Un caméo capilotracté</span></div>
<div style="text-align: center;">
Plus c'est gros, mieux ça passe. </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
"En fait, tu croyais vraiment que ma femme était morte ? Non, en réalité j'ai tout monté de moi-même pour faire en sorte que les gens croient qu'elle est morte et qu'on la laisse tranquille. Je ne pouvais pas lui imposer de vivre perpétuellement dans le danger comme ça...".</div>
<div style="text-align: justify;">
Voici les belles paroles de notre destrier Ethan Hunt, essayant tant bien que mal de recoller les morceaux après l'épilogue tragique du troisième épisode. Le scénariste du précédent a dit des conneries pour verrouiller la suite des aventure du héros ? Pas de problème, le scénariste de l'impossible (numéro 4) trouve un moyen de retourner la situation en sa faveur par un joli salto arrière bien périlleux et somme toute assez "WTF!?".</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais ne vous inquiétez pas, on vous apprend tout ça à la fin, comme ça aucune chance que vous soyez offusqué au point de quitter la salle en plein milieu de la séance, arguant que ce film est pourri et qu'on y raconte n'importe-quoi.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">"Non mais tu comprends..."</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Pourtant, en général, quand quelque-chose cloche, le script s'empresse de laisser filtrer une explication un peu tirée de derrière les fagots pour faire passer la pilule. </div>
<div style="text-align: justify;">
"- Comment savais-tu que les Russes prendraient pour cible la balise de détresse ?</div>
<div style="text-align: justify;">
- Je ne le savais pas, j'ai agi, c'est tout".</div>
<div style="text-align: justify;">
Pirouette cacahuète, Ethan Hunt renchérit aussitôt et en vient même pas à se décrédibiliser : </div>
<div style="text-align: justify;">
"Tu sais ces gars ne sont pas des intellos, ce sont de gros bras qui ne réfléchissent pas". </div>
<div style="text-align: justify;">
Bipartite, le monde selon Ethan Hunt serait donc. Tandis que lui, capitalisant intelligence et force, serait une sorte de grand Dieu américain... Ou un "gros bras" prétentieux ? </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Des effets spéciaux au rabais</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Le fond bleu ne se sera jamais autant fait sentir. Où ont été mis les moyens ? Pas dans les FX, en tout cas, qui peinent à faire illusion, avec presque 10 ans de retard. En 3D encore, je veux bien que ce soit effarant de nullité, mais même en 2D l'impression de voir Tom Cruise évoluer dans un décor numérique fait mal au derrière. </div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-Sbw_CAIj4zE/TwWLb5ncTYI/AAAAAAAAAH4/qWL2_mQXeyM/s1600/missionimposb9e9-3a7b9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="265" src="http://1.bp.blogspot.com/-Sbw_CAIj4zE/TwWLb5ncTYI/AAAAAAAAAH4/qWL2_mQXeyM/s400/missionimposb9e9-3a7b9.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'explosion du Kremlin</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-wN21qZ4p788/TwWSAal70iI/AAAAAAAAAIM/V_QBbCYf5kQ/s1600/Mission-Impossible-Protocole-fant%25C3%25B4me-600x256.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="170" src="http://2.bp.blogspot.com/-wN21qZ4p788/TwWSAal70iI/AAAAAAAAAIM/V_QBbCYf5kQ/s400/Mission-Impossible-Protocole-fant%25C3%25B4me-600x256.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La tempête de sable à Dubaï<br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Mais un rythme bien calibré </span></div>
<div style="text-align: justify;">
Les défauts, c'est bien, les qualités inhérentes au genre du film d'action, c'est mieux. C'est ainsi que des scènes plus ou moins marquantes arrivent toutes les 20 minutes pour agrémenter le spectacle et tenir en haleine. Comme je l'ai déjà cité, l'une des plus marquantes repose sur l'utilisation du hi-tech pour créer une illusion d'optique grâce à un écran, et ainsi permettre à la fine équipe de s'infiltrer dans le Kremlin. Non seulement les personnages visitent suffisamment de lieux différents pour en prendre plein les yeux, l'alternance entre scènes de gun-fight, de course-poursuites et d'accalmies est assez bien rôdé pour ne pas bayer aux corneilles. En bref, c'est du classique, mais du classique bien recraché.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;">Quand même une envie de le sauver</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Parce que le spectacle James Bondien est bon, bien mené, et que même si le scénario ne va pas chercher loin, les péripéties sont suffisamment prenantes pour ne pas décrocher. Au bout, on assume assez le plaisir coupable tout en sachant bien qu'on vient de participer à l'effort de guerre pour la propagation du cinéma décérébré "tout 3D". Mais trêve d'esprit réac', Mission Impossible 4 est une production efficace qui remplit son rôle de divertissement, même s'il ne faut pas trop réfléchir après coup à ce qu'on vient de voir pour éviter de choper de l'urticaire...</div>
<div style="text-align: right;">
<b>5</b>/10</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-52262056399079833322011-12-25T15:00:00.000+01:002012-03-16T19:03:57.314+01:00Martyrs : "Mon nom est Christ, Jésus Christ, fils de..."<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-4zIgkESDfrU/Tv4Eyiw-AsI/AAAAAAAAAGU/fDQZMvj7c_8/s1600/MartyrsTitre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="http://3.bp.blogspot.com/-4zIgkESDfrU/Tv4Eyiw-AsI/AAAAAAAAAGU/fDQZMvj7c_8/s320/MartyrsTitre.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Première
partie de vengeance ultra-violente. STOP. Deuxième partie bouche-trou. STOP.
Pourquoi aller plus loin ? En deux temps trois mouvements j'ai
résumé le grand problème de ce film qui ne gagne son nom qu'à
travers des scènes rapiécées qui n'éclairent pas vraiment une
histoire de vengeance bien classique, ma foi efficace, avec moult
gore et violence, et caricaturalement mal joué.
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Les actrices font vraiment second couteau, quoiqu'on en dise, et l'effort qui est investi dans la constitution de scènes choquantes ne sert pas un message plus profond, mais ne fait que réduire le film au rayon des usines à gore dégueulasses où les scènes chocs prennent le pas sur le soin accordé à la direction d'acteurs. Heureusement mieux réalisé qu'un Saw clipesque et teenager, il manque quand même cruellement de portée. Assister à des scènes de passage à tabac pendant une demie-heure pour combler le vide, ça pourrait installer un malaise, certes, mais c'est surtout très chiant, la démarche étant identifiée au bout de 5 minutes... Pour ça, il suffit de voir comment V pour Vendetta fait pour suggérer la torture, ça suffit amplement... Mais là, non, bien sûr, il faut faire de l'esclandre visuelle, pour imprimer dans la tête du spectateur la violence du monde actuel. Mouais...
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-beNJwViN5NA/Tv4E6ds9RZI/AAAAAAAAAGg/Mg_hGIYaQwM/s1600/Martyrs04.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="http://1.bp.blogspot.com/-beNJwViN5NA/Tv4E6ds9RZI/AAAAAAAAAGg/Mg_hGIYaQwM/s320/Martyrs04.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'apologie de la vengeance, au premier degré.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://myscreens.fr/wp-content/uploads/2010/04/killbill3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="179" src="http://myscreens.fr/wp-content/uploads/2010/04/killbill3.jpg" width="280" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'anti film de vengeance, au second degré.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span><br />
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span><br />
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span><br />
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span><br />
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br />
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;"></span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br />
<br />
C'est
toujours un temps qui ne sera pas utilisé à développer une
narration qui tient sur un timbre poste. Voir le réalisateur
s'exprimer en interview sur la brutalité du monde est absurde et
hors-sujet. Il ne réussit qu'à transmettre le curieux sentiment
qu'il a conçu une explication à son film après s'être rendu
compte qu'il avait accouché d'un monstre défiguré.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
La
seule véritable interprétation primaire qu'on peut en tirer c'est
que les méchants blonds caucasiens martyrisent (c'est le cas de le
dire) les minorités visibles de la France (« chinoise »
et « arabe »). Là, d'accord, on peut aisément
comprendre la démarche du réalisateur, même si elle est
horriblement grossière et grotesque. Dans la débauche de macabre et
de couleuvres, on n'est d'ailleurs pas loin d'un Hostel, lui aussi
jouant dans la cour fermée des films à deux balles.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-_QRfMXk8Zkc/Tv4GDGYkJWI/AAAAAAAAAG4/alGhkgJcibg/s1600/780.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="210" src="http://1.bp.blogspot.com/-_QRfMXk8Zkc/Tv4GDGYkJWI/AAAAAAAAAG4/alGhkgJcibg/s400/780.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La voix de l'au-delà</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Dans
une débauche d'effets visuels traumatiques ultra-sérieux à peine
imaginables, le moindre écart sensiblement caustique fait tout de
suite emprunter au film une mauvaise route. Entendez le seul
pseudonyme de « Mademoiselle » pour désigner l'oracle de
Matrix enturbannée (bah oui, ça fait tellement plus mystique) et
succombez au doux rire intérieur. Ajoutez-y les quelques élans
d'accent canadien, la machination d'organisation secrète qui réalise des expériences que les nazis n'auraient pas
renié, tout ça au sous-sol d'une maison excentrée aisément
retrouvable en cherchant un peu. Car oui, la première héroïne a
réussi à retrouver la maison de sa geôlière grâce à un simple
article publié dans un journal, vantant les exploits athlétiques de
la petite fille de la famille. C'est ce genre de détails tellement
gros, accompagné d'un cachet « je montre tout, tout, tout,
vous saurez tout » qui font perdre l'envie de croire en la
bonne intention d'un réalisateur qui par contraste prend sa mise en
scène très au sérieux. Ce décalage produit très vite un résultat
grotesque, à l'image d'une fin terriblement mal à propos. « Bon...
Comment foutre une dernière mandale au spectateur ? Ah oui je
sais ! Le truc auquel j'ai pensé quand j'avais 17 ans et que
j'en voulais au monde entier ! La cohérence, la peur du
ridicule ? Bah on s'en fout, Mad Movies appréciera ! Et
puis, de toute manière, c'est la société qui est contre moi ! ».<br />
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
Alors,
qu'en reste-t-il ? Un film esthétiquement "beau" car tourné avec de bons moyens,
proprement réalisé (un comble), choquant parce que foncièrement
malsain et abject, mais dans le fond terriblement vain... Si peu
figuratif d'un malaise social que les scènes insoutenables ne font
rien d'autre que justifier leur propre fin gratuite. Le réalisateur
avait peut-être en lui une conception plus précise et personnelle
de ce qu'il voulait signifier à travers ces scènes, malheureusement
le courant a bien du mal à passer... Que quelqu'un me donne alors la
carte pour me repérer dans ces contrées vides de sens... Oh,
Romero, mon doux Romero, où es-tu passé ?
<br />
<div style="text-align: right;">
<b>4</b>/10</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/6I7-ANP8Elk" width="560"></iframe></div>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<div style="text-align: center;">
<i>C'est une pub ? Nan, c'est un teen-movie.</i></div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-50446927028873279372011-12-23T18:04:00.000+01:002011-12-23T19:20:20.245+01:00Morceau : Aosoth - I (III)<div style="text-align: justify;">
Bam, ça prévient pas. Je guettais d'une oreille discrète ce groupe depuis un petit moment. Je ne m'y étais encore jamais jeté à corps perdu, et là, je branche mon cerveau sur ce truc, improbable mur du son "machincore" couplé à la prod glauque de Portal, avec le grain crasseux et saturé d'un groupe de Sludge (allez, au hasard, et pour être original, Black Cobra). L'art du riff "en ascenseur" (celui aux <a href="http://www.youtube.com/watch?v=Ol8XwaBjs9M#t=5m58s">5 minutes 58 secondes</a> est imparable), qui te fait croire que l'apocalypse est pour bientôt, que le Black metal , c'est bel et bien du passé, et que l'avenir est au nihilisme comblé de potards poussés au comble.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus que du metal, de l'exégèse agnostique. A écouter fort, au casque, pour tout discerner dans cette symphonie cataclysmique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Ol8XwaBjs9M" width="420"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-68094378519842442212011-12-23T11:48:00.001+01:002011-12-23T11:49:25.155+01:00We Need To Talk About Kevin : Machiavel, l'enfant roi<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://media.paperblog.fr/i/475/4750983/we-need-to-talk-about-kevin-L-03F4Pp.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://media.paperblog.fr/i/475/4750983/we-need-to-talk-about-kevin-L-03F4Pp.jpeg" width="146" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<span style="text-indent: 0.99cm;">Le montage,
saccadé, bringuebalant d'avant en arrière, tirant le spectateur de
part et d'autre d'une vie de mère, mène le spectateur par le bout
du nez pour le faire tourner en bourrique. Car l'effet de style cache
difficilement un manque de rythme et de scénarisation propre et
consistante qui se font tous deux réellement sentir. Goûter du
cynisme de ce mioche diabolique est vraiment jouissif, le voir faire
ses conneries juvéniles jusque dans l'adolescence m'évoque les
films d'Haneke, Funny Games surtout, en tapant un peu dans le sillon
du sentiment de culpabilité chez l'Homme.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
Un petit démon
avec sa mère, un ange avec son père, sans même savoir pourquoi,
sûrement parce qu'elle est damnée ; ou serait-ce une allégorie
de la tyrannie masculine sur le « sexe faible » ? Le
père serait alors le compagnon idéal, car comme chacun le sait, le
meilleur moyen d'anéantir son ennemi, c'est de l'attirer dans ses
rangs. Chose faite, la mère peut vivre un enfer pendant que son mari
n'y voit que du feu.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
En quelques
lignes, j'ai raconté tout le pitch du film, qui compte sur ça pour
nous faire tenir en haleine pendant plus d'une heure et demie. Il est
alors plus facile de comprendre qu'il s'agit d'une blague. D'une
comédie d'un nouveau genre forgée au 36ème degré, ne faisant
certes pas vraiment rire, mais jouant surtout sur le décalage entre
la bienséance et ce que se permet ce petit bout pas très bien
élevé. Ca pourrait choquer, c'est surtout tellement décalé qu'il
est difficile d'y croire. Disons qu'il s'agit d'une blague à effet
prospectif. C'est une fois
sorti de la salle qu'on peut se fendre d'un rire ducal, un peu
encroûté d'un arrière-goût pâteux.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
Seulement ces
moments de remise en cause de l'ordre et de petit majeur brandi
contre la morale ne font pas tout, et on se languit de voir le bout
d'une histoire dont on connaît déjà les aboutissants dès les
premières minutes du film... A moins que vous n'ayez rien
vu/lu/entendu à propos du film ; mais bon, même sans ça, ça
se devine...</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
Reste que
l'ambiance est assez fouillée pour qu'on puisse le ranger dans la
catégorie des films « bizarres » et expérimentaux qui
méritent d'être revus, avec pas mal de plans bien sentis, des
abstractions à foison, et une manière de raconter, décousue
certes, mais à part.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.99cm;">
<b>6</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; text-indent: 0.99cm;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/eEMWi2ruUp8" width="560"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-34771823560894668112011-12-23T01:34:00.001+01:002012-04-06T14:51:15.487+02:00Star Wars Jedi Knight 2 : Jedi Outcast (CB#2)<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b>Parlons du coup de gueule</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Ignominie ! J'avais encore jamais vu ça. Alors qu'une épreuve pour devenir Jedi requière de pousser des dalles pour en synchroniser une série, je veux bien, car je suis conciliant, mais que les textures murales toutes moches, ternes et baveuses, ne m'affichent pas les symboles correspondant à aligner au sol, GRRRRRrrrrrr ! Et ça, je l'ai bien vérifié sur YouTube, ce n'est pas une omission/incompréhension de ma part. Les symboles sont censés s'afficher à mon entrée dans la pièce !<br />
<br />
Ajoutez à ça que j'ai connu pas mal de bugs d'affichage qu'un PC aux drivers récalcitrants ne renierait pas : un couloir sombre bariolé de vert fluo devient soudainement orange, teinté de trous noirs inexplicables...Une autre fois aussi, sans explication aucune, je faisais demi-tour sur une passerelle, et alors même qu'aucun trou visible n'était présent, mon perso s'est vu choir pour s'écraser au sol comme un mannequin.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Des parenthèses de taille</b></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<u>Des joueurs ? Des consommateurs (mécontents)</u></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.gameblog.fr/news/26203-l-ufc-que-choisir-porte-plainte-contre-des-editeurs-de-jeux-">L'UFC Que Choisir dénonce</a> les jeux sortant dans le commerce pourvu de bugs majeurs qui empêchent le joueur de finir le jeu... Jedi Outcast en fait bien partie, dix ans avant leur requête. A croire que le petit n'enfant du môssieur parti en croisade contre les éditeurs s'est fait entuber avec un Elder Scrolls ou un Fallout... Qui eux sont non seulement buggés, mais se crèvent la panse de DLC, aux 3/4 inutiles, à 100% excessivement chers pour ce qu'ils sont. "Mais non, tiens, achète, ce n'est <u>que</u> 5 euros !". Quand le marché du jeu sur mobile aura tout bouffé chez les casuals et que les core gamers deviendront une espèce en voie de disparition, on en reparlera... Mais pour l'instant on est toujours rivé vers le gaming 100% dématérialisé, comme le confirment les <a href="http://www.gameblog.fr/news/26147-xbox-720-deux-modeles-en-preparation">dernières rumeurs à propos de la prochaine console de Microsoft</a>, qui posséderait deux versions. Une "classique", et l'autre comme simple terminal diffusant du streaming de jeux, façon <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/OnLive">OnLive</a>. Info, intox ? On en reparlera au prochain E3 ou au <a href="http://www.cesweb.org/">CES</a> dès Janvier prochain.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Du Chiffre (d'affaire) aux chiffres...</u><br />
D'ailleurs, pour revenir à l'UFC... C'est quand même honteux de voir quels moyens ont été employés pour intenter une action en justice contre les éditeurs. Pas qu'ils ne le méritent pas pour certains, mais faire cela sur un panel d'environ 500 personnes, cela reste sévèrement poussif... Comme globalement toutes les études qui sont faites dans le monde concentrique du jeu vidéo. Entendre dire par Bertrand Amar, dans <a href="http://www.gameblog.fr/podcast_210_podcast-206-tendances-et-perspectives-2012-avec-bertrand-ama">le dernier podcast de Gameblog</a> (décidément), que tous les joueurs, sans exception, ont été bluffés par la Vita et qu'ils n'attendent qu'une seule chose, c'est pouvoir l'acheter, me laisse plus que dubitatif. Sachant qu'il a mené son "étude" sur un salon (Le Paris Games Week) où les gens qui étaient prêts à faire la queue (plus ou moins grande) étaient au plus tout acquis à la cause de Sony, au moins curieux de voir la descendante de la PSP (ce qui implique qu'ils aient un rapport cordial avec la console), biaise tout de suite les chiffres. Si l'on imagine également que ce public qui se déplace pour aller dans de grands salons jouer aux dernières nouveautés pour la plupart pas encore sorties, on peut se faire une petite idée de la catégorie (quand même assez restreinte) de joueurs qui ont fait le déplacement et mis leurs mains sur la machine : les gamers, quasi purs et durs. Alors, évidemment, dit comme ça, ça peut paraître réducteur, mais je pense qu'il faut prendre en compte de nombreux paramètres avant d'avancer des thèses pareilles, même si ici cela n'a pas grande incidence, contrairement à certains cas où c'est carrément la reconnaissance du média qui prend appui sur des chiffres qui sortent d'on ne sait où ; comme dans le cas de la <a href="http://www.clubic.com/jeu-video/actualite-365904-jeux-video-40-joueurs-joueuses.html">proportion de filles/femmes américaines tâtant de la manette</a>.<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Revenons à nos moutons noirs</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><br /></b><br />
<div style="text-align: left;">
<u>La logique du sophiste</u></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Rien à voir, j'aimerais bien toucher deux mots au level designer en charge de JK2 : aucune indication n'est donnée quant aux objectifs à court terme à remplir pour réaliser sa mission. On déambule dans les niveaux à strates supérieures et inférieures (ce qui donne un sentiment de grandeur et d'ouverture, certes) sans avoir aucune indication de ce qu'il faut faire. Et franchement, certaines "énigmes" sont tellement peu évidentes qu'on pourrait rester bloqué des heures dans une tranche du niveau à cause d'une misérable bombonne de gaz à faire exploser... Alors, dans ce cas où est le plaisir de jeu, sachant que le scénario est déjà couru d'avance, tant l'intrigue de vengeance est cousue de fil blanc ? A ce rythme là, on a <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Star_Wars_Jedi_Knight_II:_Jedi_Outcast">plus vite fait d'aller sur Wikipédia</a> pour avoir l'intégralité du pitch, avec presque autant de plaisir et de satisfaction.<br />
<br />
Bref, c'est mal pensé, pas assez fun et vraiment fait pour contenter le fan sans trop caresser le joueur dans le sens du poil. C'est dommage, car d'autres jeux de la licence comme Episode 1 Racer (ne parlons pas de La Menace fantôme...) ont beaucoup mieux vieillis.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/zBrfYTbRHS8#t=3m10s" width="560"></iframe>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Mais encore, est-ce que ce défaut de renseignements a été corrigé avec le "gap" de la génération actuelle ? Beaucoup parlent de joueurs plus assistés, de jeux au didacticiel continu, sans challenge, sans contraintes, libres d'accès, en résumé, <u>faciles</u>. Pour les jeux les plus médiatisés (et peut-être les plus marquants), ils n'ont certainement pas tort. Pour jouer dans la facilité, il suffit de prendre les Call Of Duty de dernière fournée pour s'en rendre compte : on prend le joueur par la main en lui indiquant ostensiblement la distance de son objectif, mais aussi en lui indiquant la direction, pour cheviller sa liberté et son droit naturel de joueur d'explorer un monde qui lui appartient, quelque-part, un monde qu'il a payé. Autre exemple : dans le dernier Splinter Cell, Conviction, les informations capitales s'affichent oniriquement sur les murs des bâtisses que visite Sam Fisher. Comment faire plus intrusif et à la fois plus efficace pour renseigner le joueur ? L'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Affichage_t%C3%AAte_haute">affichage tête haute</a> (ATH, les infos disséminées à l'écran sur l'état du personnage) ne fait plus son petit effet, qu'à celà ne tienne, on trouvera d'autres solutions pour émerveiller le joueur. Et ce n'est pas plus mal ! Mais il faut connaître les limites du game design... Où sont les bornes à ne pas dépasser ? Le prochain Hitman en est un bon exemple. Alors qu'on le croyait parfaitement humain, l'agent 47 semble bionique, armé jusqu'aux dents de capteurs qui le rendent totalement "aware" de son environnement, conscient du moindre détail qui l'entoure. Là, on est en plein dans la focalisation extérieure, en plus de la vue à la troisième personne qui rompt déjà avec la focalisation interne. Le personnage est devenu omniscient, après le joueur, comme s'il l'avait supplanté, la machine, l'IA, prenant l'ascendant sur l'Homme. Ooooooouuuuhhhhhhh, Matrix, quand tu nous tiens...<br />
<br />
Les QTE sont un bon exemple de ce qui a pu être fait en terme de mise en scène pour réveiller le joueur. Et je ne suis pas hors-sujet en parlant d'elles. On peut parfaitement les faire entrer dans la danse par leur simple nature d'aide contextuelle, de renseignement précieux sur les actions à mener pour débloquer une situation périlleuse. Shenmue en a été l'instigateur, le maître étalon, et la folie ne s'est pas arrêtée depuis. Non seulement c'est une nouvelle définition de l'interface de jeu, mais aussi une manière de dynamiser une narration qui rompait terriblement avec la position active du joueur pendant les phases de jeu. Passant pour des parenthèses au jeu, les cinématiques en images de synthèse permettaient de souffler, d'en prendre plein la vue sans vraiment écouter, en reposant son cerveau un court instant. En faisant passer les cinématiques au temps réel par le biais d'un moteur graphique plus abouti qu'aux débuts de la narration cinématique (FF7), les QTE ont fait leur percée pour réveiller le joueur et l'impliquer à l'endroit même où il avait pris l'habitude de la détente. A mon avis, ce n'est que pour mieux le rendre concerné par une intrigue qu'il pourrait facilement délaisser en ne la regardant que d'un oeil ou tout bonnement en passant la cinématique par la pression du bouton A/X ou Start. Pour les développeurs, les créateurs et les éditeurs à l'origine d'une brochette de personnages formant des sagas (Nintendo), c'est une manière de rendre honneur au travail effectué par les scénaristes, qui ne sont bien souvent pas les plus plébiscités, et cela peut se comprendre compte-tenu du manque de prise de risque dont peut souvent souffrir le média...<br />
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/uMPMTyO6Ajw" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<b>Le jeu, c'est mieux</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b><br /></b></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
<u>Le problème récurrent du game design</u></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Je voudrais parler d'autre chose : les trouvailles de game design mal implémentées dans un jeu qui n'en nécessite pas. Dans ce Jedi Knight numéro 2, c'est flagrant, ce sont les jumelles (au nom futuriste, bien sûr) qui ne servent <u>strictement</u> à rien. Dans le même registre, donner la possibilité au joueur d'interagir avec les sempiternels mêmes éléments du décor est en soir une bonne idée, pour se démarquer de la génération précédente, et pour accroître le fossé avec les premiers FPS "bas du front" (Doom, Wolfenstein 3D...). Mais voir à travers les "yeux" d'une caméra des salles la plupart du temps vides, quel intérêt ? A quoi sert ce gimmick qui ne se retrouve pas juste une ou deux fois dans l'aventure, mais quasiment à chaque niveau ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
S'il existe un manuel enseignant les bonnes règles de game design (en tout cas je sais qu'il existe des <a href="http://www.afjv.com/press0601/060125_livre_game_design_jeux_video.htm">bouquins</a> et travaux de "recherche" qui tentent de théoriser ce qu'est un "bon" game design), donner au joueur l'opportunité de regarder par le trou de la serrure sans porter à conséquence n'en fait sûrement pas partie. Si ça avait été un jeu d'infiltration, pourquoi pas... Après tout, le câble optique de Sam Fisher (encore lui !) passé sous les portes pouvait être d'une aide précieuse, mais là ça confine à la pure connerie cosmétique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Un bon con(texte) pour sauver la mise</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me dis que bien heureusement, ce jeu est extrait de la toute première trilogie, car ce ne sont pas ses qualités d'innovation qui donnent envie de rester agrippé au pad. L'intérêt réside plutôt dans l'ambiance et le background correctement restitué de Star Wars. Oh ! Un chasseur Tie ! Oh ! Un droïde type C3PO ! etc. etc. Le fan-service marche à plein régime, comme on peut encore le voir. Toutes les musiques de John Williams sont recyclées, selon un ordre plutôt étrange... Puisqu'il semble que la playlist est aléatoire. Ainsi, on peut très bien retrouver l'orchestration "désertique" et inquiétante de Tatooine (celle de la mission d'entrainement de Rogue Squadron 2) alors qu'on se ballade dans un bar de Nar Shaddaa qui appelle plutôt une ambiance feutrée ou tout au plus festive (la <a href="http://www.youtube.com/watch?v=VMOhsvhF4Jw">fameuse "Cantina song"</a>). Finalement c'est toujours pareil. Le jeu a beau être moyen/bon, on se fait toujours avoir par une licence qui nous évoque de belles heures passées devant la télé, à ne rien faire que regarder les jolis sabres lasers s'agiter au nez du méchant "Dark Vador", ou à regarder les boules de poils d'Ewoks se démener comme des nains dans une forêt Amazonienne pour venir à bout des vilains soldats impériaux qui veulent leur faire la nique. On se fait toujours avoir par le pot de miel... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Des énigmes ? Du foutage de g...</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Pffff... Ces énigmes sont faites avec les pieds, vraiment. Dans une mission sur Bespin, notre ami Lando nous charge à sa place de le ravitailler en carburant. Pour cela, il faut débloquer les voies d'accès au pétrole (ou quoi que ce soit d'autre) placées sur un toît. Et pour y parvenir, il faut encore synchroniser une séquence de symboles qui n'a ni queue ni tête, et qui surtout, n'est donnée nulle part ! Pareil pour la mise à jour des données sur le PDA. Une fois dans le menu de jeu, l'option pour voir les objectifs ne renseigne en rien sur des détails importants qui pourraient être utiles...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>La plateforme s'exporte bien</u><br />
Je retiendrai que le périple permet quand même de voir de beaux lieux de la mythologie de La guerre des étoiles, d'un point de vue plus appréciable que celui des "shmup" Rogue Squadron. Souvent, les escapades à gambettes de Jedi permettent même de se remémorer de bons moments passés à presser la touche pour s'accroupir en plein saut de voltige. Réflexe d'Half-Life, conservé avec Counter-Strike ? Utile, car fonctionnel pour gagner quelques micro-mètres. Et sur CS, quelles maps représentaient le mieux cette folie du "parkour" (avant même Mirror's Edge) ? Les KZ (maps de sauts, ou "jump maps"), à ne pas confondre avec les DE (maps à bombe) et les CS (maps à otages). Je subodore que l'acronyme KZ vient du nom de leur fondateur : Kreedz. Cette théorie est relayée par pas mal de pages du net mais je ne serais pas étonné que l'acronyme ait un autre sens...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/yQ5sLOOrK9E" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: left;">
<u>Pro-gaming de chambre d'étudiant</u></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
En voyant cette autre vidéo de speedrun, je suis juste dégoûté : le premier niveau en 1 minutes et 30 secondes (garanti sans cheatcodes) alors qu'il m'a bien fallu 10 bonnes minutes au bas mot pour boucler la chose. Comment y arrive-t-il ? Il passe à flanc de colline, à un endroit qui ne devrait pas être exploré par le joueur, mais qui a visiblement été aménagé pour que le fanboy du jeu s'y essaie. Que le gameplay émergent a du bon... Si les développeurs ne l'avaient pas prévu, ils avaient en tout cas aménagé le terrain pour ce genre de pratiques. C'est sûr, ce jeu a du potentiel, mais comme d'habitude, c'est gâché par des petits défauts qui bouffent la vie d'un gamer... Reste plus qu'à toucher à un mode multi qui doit être bien déserté aujourd'hui... Mais qui a pour ce que j'en ai lu sur SensCritique, connu de belles heures entre croiseurs de sabres.</div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/kE5JZGgIKPY" width="420"></iframe></div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-56717779636110482332011-12-21T11:13:00.001+01:002011-12-21T11:13:21.993+01:00Cherchez l'erreur : Knut VS Gojira<div style="text-align: justify;">
Si je devais faire un remix youpi-youpo à passer dans les boîtes de nuit, je choisirais ces deux morceaux du Lourd, Gojira d'un côté, sur l'album The Link, Knut de l'autre (non, pas l'ourson mort), sur l'album Challenger.</div>
<div style="text-align: justify;">
Pour le meilleur, je ne choisirais qu'un passage bien précis de chaque, où la voix incantatrice de Joe Duplantier va à merveille avec le laminoir de guitare des Suisses fanatiques des petits oursons. Bien sûr, pas question de plagiat, ni d'inspiration, simplement de parenté fortuite. </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Les érudits du Sludge/Mathcore : </div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/S_u030Wfyf4#t=4m40s" width="420"></iframe></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Les frenchies du Death qui carburent aux States :</div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/iKuvskwrnsY#t=2m50s" width="420"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-90688047105763759262011-12-21T01:21:00.002+01:002012-04-06T14:51:53.073+02:00Star Wars Jedi Knight 2 : Jedi Outcast (CB#1)<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.geeksetconline.com/pdshoppro/images/swjedioutcastgc.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.geeksetconline.com/pdshoppro/images/swjedioutcastgc.jpg" width="140" /></a>Tout à l'heure, en jouant à ce produit estampillé LucasArts, je me suis dit que les limitations techniques inhérentes à une plateforme et surtout à une génération de consoles de salon, comme celle des 128 bits dans le cas présent, peuvent nuire à l'immersion et même à la progression dans les niveaux. Alors qu'on pourrait croire que Jedi Knight 2 n'est qu'un vulgaire FPS pas bien dégrossi et mal inspiré (la vérité n'est pas bien loin de toute façon), il s'inspire aussi de concepts utilisés dans les jeux à la troisième personne, dits "objectifs". </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ca, le début du jeu ne le révèle pas, préférant s'attarder sur la facette basique et dépouillée des shooters à la première personne, "subjectifs". La suite des hostilités, que je connais pour l'avoir pratiqué des lustres déjà, donne à voir un chevalier jedi en possession de son sabre laser, enfin visible dans les phases de jeu, et non plus seulement pendant les cinématiques. Libre au joueur, selon ses envies suicidaires - la vue FPS au sabre est complètement injouable - d'adopter la focalisation de son choix pour obtenir une meilleure précision de tir et de projection des pouvoirs, autre capacité arrivant progressivement au cours de l'aventure. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aventure, oui, car le FPS passe vite au simili-Tomb Raider, où les niveaux doivent être parcourus dans pas mal de recoins, couloirs, pour arriver à bout de mini-énigmes qui justement font tout l'objet de ce post. A cause des surfaces indestructibles indissociables de la génération PS2, on est fatalement programmé pour ne pas comprendre certaines résolutions qui pourtant paraîtraient évidentes avec des jeux à la physique plus poussée comme les derniers Red Faction. Parlons-en, de cette série, car le premier volet 128 possédait déjà des éléments de décor entièrement destructibles (grâce au moteur GeoMod), à condition d'être armé d'un imposant lance-roquettes/grenades/explosifs/cailloux. Là au moins il n'y avait pas d'équivoque, le but primaire, et clairement annoncé, était de tout détruire, en parcourant les niveaux de manière linéaire, tout en ayant l'illusion de la liberté en traversant certains murs pour aller plus vite vers l'objectif : la fin de niveau.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/avBLunifW9g#t=2m23s" width="420"></iframe></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans Jedi Outcast, la problématique n'est clairement pas la même. Comme déjà dit, il emprunte à 90% à ses condisciples. Je vais présentement vous exposer le problème : une séquence de jeu nous fait appuyer sur des boutons, qui déclenchent certains mécanismes plus ou moins déterminants pour la suite des péripéties. Hormis le côté redondant et uniforme de ce stratagème à peine bariolé d'allongement de la durée de vie, il peut par conséquent réserver de mauvais surprises, forçant à faire des allers-retours dans la dernière parcelle de niveau explorée. Dans la situation qui m'intéresse, les boutons activaient des rayons lasers qui sont autant dangereux pour ma peau qu'utiles pour continuer. Sauf que la profusion de boutons à activer, statiques (utilisables qu'une fois), ou dynamiques (modulable selon le principe de on/off), m'a fait tourner en bourrique... à ne plus savoir si j'avais raté un bouton malignement placé sur la map, ou si les énigmes bateaux à base le plus souvent de plateforme façon Half-Life premier du nom ne faisaient plus effet sur mon cerveau en liquéfaction. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le truc, et je l'ai su grâce au précieux sésame d'Internet, de Google, puis de Jeuxvidéo.com, c'est que les quelques lasers mobiles que j'ai dû éviter pour quitter la pièce ont aussi touché un élément dont je n'aurais jamais cru que l'intégrité pourrait être touchée : une porte "bloquée", marquée du sceau des diodes rouges, disant explicitement que la voie n'est pas (encore) par là, et qu'il faudra alors trouver un interrupteur pour débloquer ce portail. Le plus drôle, c'est que la porte précédant le fameux passage découpé dans la porte par les lasers m'avait aussi causé du tort, en croyant que la porte m'y conduisant me serait elle aussi bloquée à son approche. Là encore, les lumières rouges transparentes m'avaient induit en erreur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/q9NKEU5vVy0#t=7m48s" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le plus vicieux, c'est surtout que tout le début du jeu a formaté le joueur dans un mode de pensée bien défini, un schéma d'étapes qui s’enchaînent successivement afin de débloquer le passage. La couleur verte représente le "validé", la voie libre, le bleu représente le "sensible", ce avec quoi on peut interagir, l'opaque "flouté" incarne le décor pur, vide. La logique du "feu vert" - "feu rouge" fait donc toujours merveille, et fait mentir les quelques derniers détracteurs qui affirment que le jeu vidéo est tout à fait déconnecté de tout référentiel réel. Loin s'en faut, notre bagage culturel "réel" est une porte d'entrée dans un monde virtuel où une application logique peut être faite des apprentissages réalisés au cours de notre scolarité, qu'elle soit buissonnière (l'école de la vie), studieuse ou dilettante. De leur côté aussi, il est évident que les développeurs ont le plus possible choisi la facilité en joignant l'utile à l'optimisation du référentiel culturel commun aux populations occidentales. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon, tout ce que je déblatère est pour le moins évident, le jeu tire sa source d'inspiration de la réalité, ou plus précisément du cinéma dans l'exemple ci-présent, car le plus simple reste de partir du plus connu, de la vie de tous les jours, a fortiori dans un jeu à licence qui a déjà un modèle duquel s'inspirer ou carrément à recopier le plus fidèlement possible selon les termes de l'accord de développement et le cahier des charges. </div>
<div style="text-align: justify;">
Il est donc certain que le plus difficile pour un jeu vidéo, ce n'est pas de créer un monde virtuel autonome, c'est de faire abstraction de toute réalité pour créer du contenu véritablement original, qui ferait certainement un bide dans les charts et qui s'avérerait probablement injouable. Des jeux comme ça, on a déjà pu en voir quelques-un s'en approcher, catégorisés dans la case "expérience", "jeux à part", "jeux indé", comme Rez ou Child Of Eden, tous deux du même créateur, Mizoguchi, ou dans une moindre mesure l'iconoclaste sur Playstation : Vib Ribbon. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/EbHO1ZYhtLk" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce qu'on veut, ce qui marche, c'est ce qui fait écho en nous, jeux de foot (Fifa) ou simulation de massacre à grande échelle (Call Of...), qui parlent, de part et d'autre de la page de pub, entre le JT de 20h et l'énième rencontre entre la France et le Brésil. Pour le joueur, n'importe-qui, moi le premier, le plus difficile c'est de faire le premier pas vers l'altérité, le nouveau, l'inattendu, l'inexploré, l'inassouvi. La curiosité a ses limites, même si elle part toujours d'une bonne intention, l'économie de temps d'une journée ne fait souvent pas opter pour le jeu le plus innovant, mais pour celui avec lequel on a ses marques, réelles ou fantasmées, simulées, anticipées. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me souviens de mes premières expériences de joueur, quand je choisissais de jouer à tel jeu et pas à un autre, parce que la jaquette m'inspirait plus, parce que j'étais déjà coutumier d'un personnage, d'une série, par le bouche à oreille, mais aussi et surtout les représentations que je m'étais déjà faites d'un contexte, d'un environnement... Par exemple, Medal of Honor Resistance me parlait de par son ancrage historique, même s'il ne respecte pas tout à fait le fil de l'Histoire. Avec ça, je jouais aussi à James Bond, "Demain ne meurt jamais", plus pour la perspective de me glisser dans la peau du célèbre agent secret que pour la qualité du jeu en lui-même, qui de toute manière m'était bien égale puisque je ne disposais pas du recul suffisant pour juger de son niveau. Le temps et la culture évoluant, il est possible de tester de nouvelles choses, toucher à de nouveaux gameplays, s'essayer à du différent, mais le fond des appréhensions et de l'instinct restent les mêmes... On ira plus facilement vers un FPS bourru et musclé comme BF3 ou MW3 que vers un Mirror's Edge, mal défini, peu marketé, encore trop flou, trop indistinct dans le paysage vidéoludique.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: center;">
Allez, pour le plaisir :</div>
<div style="text-align: center;">
<iframe frameborder="0" height="360" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xi18rz" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xi18rz_medal-of-honor-resistance-1-rendez-vous-avec-le-destin_videogames" target="_blank">Medal Of Honor Resistance [1] Rendez-Vous Avec...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/SdOM13" target="_blank">SdOM13</a></i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bon, pour être prosaïque, je peux d'ores et déjà affirmer que la précision des tirs fait mal aux genoux. J'aurais dû me retenir avant de choisir le mode de difficulté le plus élevé, "chevalier jedi". A la souris, j'imagine que ce n'est même pas un problème, la maniabilité ne faisant jamais moteur d'infraction dans l'immersion. Alors qu'aux sticks, n'en parlons... Les headshots sont totalement aléatoires, le straf se fait tant bien que mal... Le couple clavier-souris, après quelques heures de jeu, se fait vraiment regretter... S'accroupir est un pur calvaire, rendant impossible le tir et la génuflexion simultanés. La pratique aidant, on s'habitue, on s'améliore, sans pour autant arriver à un degré de maîtrise aussi élevé qu'un Diablox sur les Call Of, foutant sa sensi au maximum, et s'en sortant quand même, presque aussi bien qu'un joueur PC qui lui, au lieu de marquer des fast kills, colle des headshots à la pelle. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a href="http://starwarsmovies.net/wp-content/uploads/2008/04/kyle-katarn.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://starwarsmovies.net/wp-content/uploads/2008/04/kyle-katarn.jpg" width="140" /></a>Quand même, j'ai beau passer à autre chose, je peux pas m'enlever de la tête que Star Wars s'évertue à décupler la mythologie chrétienne, en déclinant les figures christiques/monacales au travers des chevaliers Jedi, barbus, drapés d'une toge, répandant pour les plus aguerris la fameuse bonne parole "Que la force soit avec toi" qui me fait penser au non moins célèbre "Que la paix soit avec vous". Le plus sage est le prophète, couvert d'un vêtement qui le dissimule aux yeux des autres (qui a dit Mahomet ?) tout en le distinguant du jedi lambda, apprenti, drapé de beige, comme symbole de "pureté" qui s’entache au fur et à mesure, dans un même ordre d'idée que les ceintures d'arts martiaux comme le karaté et le judo. Yoda ne ferait-il d'ailleurs pas un bon karatéka ? Entre l'habit de moine et le kimono, il n'y a qu'un pas... </div>
<div style="text-align: justify;">
Détail qui m'a amusé dans cette lutte du bien contre le mal, le doublage anecdotique des voix anglaises m'a fait entendre un "crève sale républicain" amusant, quand on sait quelle posture ont les républicains dans politique américaine... Comme si le conflit s'était inversé, ou se jouait à une échelle supérieure dans le jeu ou la seule alternative à l'impérialisme serait le monde républicain d'un Reagan et d'un McCain, prônant le libre port d'armes à feu, tels que les blasters de Star Wars... L'idéologie de Star Wars serait-elle d'ailleurs pro-républicaine, en fin de compte ? (oh, trop lolilol)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://iruntheinternet.com/lulzdump/images/jesus-star-wars-more-powerful-12595177436.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="http://iruntheinternet.com/lulzdump/images/jesus-star-wars-more-powerful-12595177436.jpg" width="400" /></a></div>
<br /></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-46372153148124721232011-12-19T23:30:00.000+01:002012-04-06T14:52:33.868+02:00Ready 2 Rumble Boxing Round 2 (CB)<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 20px;">De l'expérience</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 20px;"><u><br /></u></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<u>Une allégorie de la vie</u></div>
<div style="text-align: justify;">
De l'interface homme-machine naît souvent de bonnes expériences. Grâce aux principes d'expérience et de leveling développés dans le RPG, un jeu comme R2R - qui en reprend les fondamentaux dans le mode "championnat" - peut fièrement appartenir à la catégorie des jeux "mimésis", de ceux qui suivent le joueur dans sa progression, à petits pas. A mesure que je m'améliore, mes stats s'améliorent. A la manière d'un GTA San Andreas qui lui aussi adoptait l'aspect RPG d'évolution - principalement physique - d'un personnage, booster mes capacités fait de mon avatar quelqu'un de plus fort, plus imposant, comme un indicateur de progrès et d'investissement dans un jeu qui tend à une fin, de par sa finitude, son caractère limité, programmé pour avoir des limites de level design et de narration. Mais sans la marge de progression personnelle du joueur travaillés par l'intérêt, le jeu ne serait rien. Dans le jeu, une fois arrivé près des hautes marches du podium, il est difficile de rivaliser sans employer de nouveaux subterfuges à base de timing, de jeux de jambe et de patience pour venir à bout des adversaires avec beaucoup de pratique. Des mécanismes figés du jeu, le joueur rôde alors petit à petit ses propres mécanismes, automatismes, qu'il applique ensuite inconsciemment, par pur réflexe. </div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Main - manette : rencontre du troisième type</u></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est donc sur un même chemin que la machine et l'homme s'entendent, par l'intermédiaire du pad, le gardien du lien entre le joueur et la console. Pourvu que les commandes répondent ! Sinon, le joueur se retrouverait en porte-à-faux vis-à-vis de la console qu'il préfère conciliante, docile et foncièrement domestiquée. Dans le cas présent, le temps de réponse du personnage à l'écran a surtout à voir avec ses caractéristiques inhérentes, liées à la masse, à l'âge et au style de combat. Cela peut s'avérer très frustrant, lorsque qu'un joueur (comme moi) a pu goûter à des personnages bien plus nerveux et mieux animés dans un autre jeu de la même génération sorti un an plus tôt : <b>SoulCalibur</b>, pour ne citer que lui. De la main à la manette, les deux s'embrassent, s'enlacent et s'épousent, jouant de tensions et d'accalmies dans ce partenariat. La métaphore du couple n'est pas trop forte. Mais au juste, qui de la main ou de la manette a le pouvoir parmi les deux tourtereaux ? Serait-ce la main, de manière évidente, qui se sert de l'instrument qu'est le pad, lui donne sens et le fait vivre, main sans laquelle la manette n'aurait aucune activité, aucune utilité ; ou serait-ce la manette, qui implicitement dicte les pressions que les doigts doivent exercer par le biais de l'écran ? La marge d'erreur n'est pas infinie, et c'est peu dire, surtout dans un jeu de ce genre. La manette est elle-même une despote, une autre occurrence de la dictature, de la contrainte technique. Il n'est alors pas étonnant de voir fleurir le motion-gaming comme promesse d'un avenir meilleur, plus démocratique, ouvert à tous, sans les brimades imposées par un objet qui demande du temps et des efforts pour être manipulé correctement, selon des règles de conception pré-établies, avec lesquelles les développeurs ont dû eux-mêmes négocier pour accoucher de leur jeu, mais aussi des règles variables, dépendantes de la "philosophie" vidéoludique du studio de développement, même si à l'heure actuelle les commandes attribuées aux boutons ont tendance à s'harmoniser, avec le FPS notamment, pour permettre au joueur de retrouver ses marques d'un jeu à l'autre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div>
<u>La loi du marché</u></div>
<div>
</div>
A l'écran de choix du personnage, il est possible que le joueur crée un nouveau lien avec la machine en optant pour celui qu'il connaît le mieux, qu'il pratique avec aisance et qui selon ses critères normatifs, par pure préférence physique ou par affinité de gameplay, représente le mieux ce qu'il conçoit comme le meilleur compétiteur, à même de satisfaire ses exigences déterminées selon son expérience de joueur de versus fighting. Libre à lui de choisir le plus technique, souvent le plus puissant (mais pas le plus efficace), difficile à maîtriser mais riche en combos dévastateurs, ou bien à l'opposé prendre un personnage rapide, maniable, mais faisant peu de dégâts. Entre les deux se situent les persos à mi-chemin, "polyvalents", ni trop faciles à prendre en main ni inaccessibles, selon un système d'équilibrage que l'on peut aussi voir dans d'autres styles de jeux comme Mario Kart.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 20px;">Du jeu</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 20px;"><u><br /></u></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="text-align: justify;"><u>Fun ? Fourbe.</u></span></div>
<div style="text-align: left;">
<a href="http://i.testfreaks.fr/images/products/600x400/22/ready-2-rumble-boxing.29057558.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="175" src="http://i.testfreaks.fr/images/products/600x400/22/ready-2-rumble-boxing.29057558.jpg" width="200" /></a><span style="text-align: justify;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="text-align: justify;">Mais enfin, finies les palabres autour de l'expérience du joueur, parlons du jeu. De ce que j'ai pu en voir, il reste très fun, encore aujourd'hui. J'imagine sans mal pouvoir faire quelques soirées en 1v1 (avec moi-même, dédoublé) bien sympathiques. Tout est fait pour rendre l'atmosphère décontractée d'une salle d'arcade des années 80, tout en laissant assez de latitude pour que les matchs soient variés et tactiques. Tactiques, oui, car le déclenchement du super pouvoir "rumble" doit se faire au moment le plus opportun du match pour ne pas être trop vite pris au dépourvu par le gong. Tactique, encore, car il n'est pas si facile qu'il en a l'air. Vous pourrez toujours essayer de vous en sortir en essayant de parer tant bien que mal les coups qui pleuvent, ou en vous déplaçant autour de votre adversaire pour lui asséner quelques coups sur les flancs, histoire de le déstabiliser et lui mettre une petite mandale dans la mâchoire. Classique, certes, car il est inutile de mentionner qu'on retrouve ce gameplay dans l'illustre <b>Punch-Out</b>, mais toujours très efficace, surtout quand le contexte est aussi fun. </span></div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<u>Des persos par millier</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Coupe affro, personnages obèses, sosie russe de Rocky portant un short à l'effigie de Staline, hippie à tendance metalleux, grognasses court-vêtues, et surtout Michael Jackson, Hilary et Bill Clinton, Shaquille O'Neal (star de basket et du regrettable <b>Shaq Fu</b>) en guests-stars, les stéréotypes pleuvent et font mentir un <b>Tekken </b>qui partage le ring entre les persos sérieux et ceux volontairement décalés. Dans la difficulté, aussi, les deux ont du chemin qui les sépare. Alors que je me rappelle avoir fini Tekken 3 et avoir joué au 2 sans trop de difficultés, il n'en a pas été de même avec ce Ready 2 Rumble, tant les poings décochés par les adversaires ne sont pas faciles à parer. Véritable loterie binaire, à vous de décider si l'ennemi frappera au visage ou au buste, en un quart de tour. Personnellement, je n'ai pas encore trouvé d'autre solution qu'appuyer sur les deux gâchettes de protection pour jouer au petit bonheur la chance.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Se prendre au jeu du jeu</u></div>
<div style="text-align: justify;">
Dire que ce jeu pourrait être la cause de la mort précoce de ma Dreamcast... A appuyer sur le bouton power avant la fatidique sauvegarde qui garderait en mémoire mes échecs, puis à la relancer aussi sec pour ne pas perdre de temps, la ruse a du bon... pour un temps. Le boss final lui en aura fait voir de belles, nombreuses, avant que je commence à comprendre le pattern de mouvements (pas bien dur) de celui-ci, bien plus qu'un simple combattant de plus pour la fin. C'est le clou du spectacle, en quelque-sorte, qui confirme que ce jeu de boxe ne fait définitivement pas comme les autres, en proposant un contenu tout ce qu'il y a de plus sérieux tout en ne se prenant pas au sérieux.</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-15263618388492733312011-12-14T10:53:00.000+01:002011-12-14T10:57:59.972+01:00Shame : It's a...<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.culturopoing.com/img/image/Laura/Shame-Affiche-France(1).jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.culturopoing.com/img/image/Laura/Shame-Affiche-France(1).jpg" width="150" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Shame.
Après <span style="text-decoration: none;"><b>La Piel que Habito</b></span>
qui le précède de quelques semaines, encore un film qui pose la
psychologie humaine sur l'échiquier du cinéaste pour faire l'étude
d'un spécimen bien particulier, satyr<b>
</b>des temps modernes, et
qui par sa figure archétypale
s'avère pourtant si commun, si répandu, qu'il renvoie au spectateur
sa propre image, blême, avilie, meurtrie. Dégradée, de fil en
aiguille, pour recoudre les morceaux de tissu d'une enfance en
lambeaux... mais stop, je n'en dirai pas plus.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
A
vrai dire, ce sont des thèmes connus et reconnus, bien sûr, servis
par des manifestations explicites du mal-être, de l'absence d'estime
de soi, de profonde vacuité d'âme. Tout cela, ce n'est que pour
mieux amener un signifié porté à bout de bras par un signifiant
faisant ressortir une sorte d'essentialisme cinématographique,
reprenant l'expressivité primitive du cinéma muet en l'encadrant de
longues phrases musicales dirigistes... qui ont leur revers, certes,
à l'instar de la scène d'entrée des regards croisés dans une rame
de métro, presque trop « habillée », dès l'accroche,
sans raison apparente, comme si le but était de former une boucle
avec le dénouement.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
La
beauté de la réalisation est troublante, terriblement efficace pour
dénoter ce que l'on veut bien y trouver, une fois le sens primaire
du scénario acquis. Si bien que les « orgies du pauvre »
sont ostensiblement sexuées, mais ne sont pas fondamentalement
racoleuses, tout juste purement dérangeantes, affreusement belles.
Érotiques, mais pas érogènes, elles sont l'écho sourd des ombres
de monades urbains qui se frôlent sans s'envisager, se parler, se
connaître, et qui un court instant partagé, fatalement monnayé,
au-delà de l'interface d'une séduction par les mots, se rassasient,
pour combler une faim récurrente et inextinguible.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Ces
scènes de sexe, en ce qu'elles ont de vrai, de cru, ont toujours
tendance à me mettre mal à l'aise. Je ne suis à coup sûr pas le
seul dans ce cas, et c'est bien là tout l'intérêt d'un film qui
doit mettre à mal nos inhibitions pour susciter l'inconfort puis le
dégoût pour choquer, déboussoler, inciter à la réflexion pendant
de longues scènes contemplatives, aux confins d'un « <span style="text-decoration: none;"><b>2001</b></span>du
cul », souvent tellement esthétiques qu'elles accentuent notre
sentiment de culpabilité... et donc de honte.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
En
soi, bien mal serait d'avoir totalement honte, car ce sentiment
purement social, manœuvré, orchestré par un habitus qui dicte les
conduites correctes, n'est pas même respecté des plus puissants,
détenteurs de la morale, ou du moins en surface, le temps d'un
discours édifiant, démontrant une nouvelle fois la fatuité
des mots.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Si
des situations peuvent prêter à sourire dans cette partie de
chasse, c'est parce qu'une situation psychique extrême appelle
conséquemment une emphase de la mise en scène qui me ferait presque
honteusement penser à Requiem For A Dream. L'impasse dans laquelle
se trouve le sujet place l'absurde au centre du drame, appuyé par la
compagnie de sa sœur qui produit un viol de l'intimité et par
conséquent une rupture entre son monde intérieur et le monde
extérieur.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Et
au fond, si l'on peut paraître si cynique, c'est surtout pour se
prémunir d'assauts impudiques au moyen du rempart de la moquerie et
de la distanciation, comme dénonciation arbitraire du vraisemblable.
Heureusement, le cinéma d'auteur fait ses preuves, rigoureusement
détaché du documentaire, travaillé au corps et à l'âme, pour
exprimer une réalité de l'être peut-être trop démonstrative,
mais tellement persuasive...
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Aussi,
ce que l'on peut voir comme des longueurs n'en sont pas pour moi. Un
film plus rapide n'aurait laissé le temps de se dire les choses qu'à
demi-mot, de se parler, et de se masturber - comme diraient les
mauvaises langues - que de manière superficielle, sans jouir d'une
interprétation creusée. Être avec soi, en soi, ne pas sortir de
soi, se répandre un instant au dehors, puis retourner en soi. Fixer
les traits de Fassbender, capter des bribes de pensées, d'humeur,
toutes subjectives, pour la plupart certainement fausses... Puis
s'approprier l'autre, pour redevenir soi, et gagner en épaisseur.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Après
Hunger, la Faim, Mc Queen (numéro 2) ajoute un nouveau péché
capital à ses commandements, la Honte, pour frapper un grand coup et
imposer sa vision prophétique du cinéma, sans atteindre le
prêchi-prêcha messianique
et subrepticement racoleur de Malick dans The Tree Of Life. Est-il
temps que le cinéma se mette à nu pour exacerber les courbes d'Eve
et d'Adam ? Serait-ce enfin le signe d'un entrebâillement de la
maturité du cinéma américain départi de l'emprise d'Hollywood ?
Shortbus aura pu ouvrir la voie, d'autres auront su s'en servir bien
plus adroitement. Une bonne appréciation du film, un grand coup pour
l'expérience.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 0.99cm;">
Vous
savez, ce genre de phrases, « vous n'en sortirez pas indemne »,
« c'est le genre de film qui ne laisse pas indifférent »,
vous les entendrez, dans votre tête, dans votre entourage... Et une
fois la piqûre de xanax<b>
</b>administrée, et sans
doute avec beaucoup d'empressement à l'autopersuasion, vous
comprendrez pourquoi. <br />
<div style="text-align: right;">
<b>8</b>/10</div>
</div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-88976118291120191692011-12-07T14:26:00.001+01:002011-12-07T14:45:43.237+01:00Bad Lieutenant : "You know I'm bad, I'm bad, really really bad..."<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.cinelation.com/wp-content/uploads/2011/04/BadLieutenantPost03.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.cinelation.com/wp-content/uploads/2011/04/BadLieutenantPost03.jpg" width="147" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Aujourd'hui,
Bad Lieutenant ne choque plus pour les mêmes raisons qu'à l'époque.
Le politiquement incorrect qu'il faisait suinter dans le sillage de
<b>Taxi Driver</b> n'a plus vraiment lieu d'être à l'heure
actuelle. Si on est dérangé, ce n'est pas tant pour les scènes
criminelles impudiques qu'on préfère habituellement nous cacher,
que parce qu'on a de l'empathie pour ce représentant de la loi
« libéral » qui s'enfonce peu à peu dans la mélasse
sans pouvoir s'en dépêtrer.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
La
figure intemporelle tragique de la chute d'un homme en son corps et
âme fonctionne toujours aussi bien. On y voit un ripoux camé du
soir au matin, du matin au soir, sans jovialité, sans vie, traînant
sa carcasse, laissée vacante à l'écran sans qu'on sache qu'elle a
été la berline qui occupait précédemment le garage du poulailler.
C'est sans compter sur la religion catholique qui vient mettre son
nez dans le merdier des rues sales pour aider à sortir du ghetto
mental l'âme en perdition.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
Vous
l'aurez compris en lisant entre les lignes, le pitch est bon du début
à la fin, et c'est tant mieux. La réalisation mange également aux
bons râteliers, pour passer progressivement de la loi de la jungle à
l'ennui urbain le plus total. Le procédé fonctionne si bien qu'on
prend peur de ne pas capter le sens crucial des cinq dernières
minutes. Sûrement parce qu'il n'y en a plus dans le quotidien criblé
de balles du flic à la démarche vacillante. C'est là que la mise
en scène prend donc plus de place et d'ampleur, pour faire part de
la neurasthénie de ce type au bout du rouleau, prêt à rendre tout,
la bile comme les armes. D'un rien pouilleux, ça devient beau,
innocent, et gracieux.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.99cm;">
En
retournant sa veste, il avait le choix entre embrasser les pieds de
la croix ou la bouche d'un M-16, et je vous laisse le luxe de
découvrir ce qu'il adviendra de sa peau flasque et bouffie. </div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 0.99cm;">
<b>8</b>/10<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/fgjj4D7HlMY" width="420"></iframe></div>
</div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-30796779591114045292011-12-07T12:41:00.001+01:002011-12-07T14:05:16.846+01:00Il Divo : Wolf In The Throne Room<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.cinemagora.com/images/films/62/132962-b-il-divo.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.cinemagora.com/images/films/62/132962-b-il-divo.jpg" width="150" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.01cm;">
Une
mise en scène magistrale, moderne et dynamique qui confine parfois
au génie. Le travelling rotatif immerge totalement dans un film où
on glisse, parfois en vue subjective – et donc dans la peau d'un
personnage - à travers les décors animés par C'est un régal de
voir Andreotti se liquéfier au fur et à mesure derrière son masque
de plomb. Sa face rabougrie de Yoda Quasimodo laisse parfois pénétrer
quelques raies expressifs à travers le blême. C'est dans la
parcimonie que passe la moindre émotion sur ce bloc de pierre au
cœur de choux. La performance d'acteur de Toni Servillo est donc à
souligner, car jouer un personnage à l'économie est presque aussi
difficile que camper un hyperactif grabataire.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.01cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.01cm;">
Les
tenants et aboutissants des accusations menées contre Andreotti
filent à toute vitesse, si bien qu'il est préférable de se munir
de son calepin pour noter tous les acteurs de la mascarade et ne pas
perdre le fil de péripéties variées qui cèdent assez peu de
terrain à l'ennui. Quand pourrait poindre le réquisitoire à charge
sérénissime contre un homme politique, débarque un éclair
loufoque qui fait penser que si la mise en scène est aussi débridée,
c'est aussi grâce à un parti pris du grotesque qui force le
respect, tant il s'insère parfaitement dans le speech politique qui
gagne en impact. La scène de confession d'Andreotti face à la
caméra, seul au milieu de son salon, est impressionnante de
puissance émotive, et fait véritablement passer un grand moment de
cinéma.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.01cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 1.01cm;">
Globalement,
les nombreuses astuces de réalisation parviennent à activer le
« suspension of disbelief » pour un temps, et ce n'est
pas exagérer que dire que la réalisation sauve le film du naufrage
activé par une propension à se lover dans la farce de personnages
typés au grotesque sur lesquels les traits se tirent à l'infini
jusqu'à toucher au folklore d'un <b>Reservoir Dogs</b>.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 1.01cm;">
<b>7</b>/10</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 1.01cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; text-indent: 1.01cm;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/iz2N92UWUVA" width="560"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1574798935033102011.post-49380187555634128592011-12-07T12:25:00.001+01:002011-12-07T12:38:03.481+01:00La solitude des nombres premiers : A l'ombre de ton nombre<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://quimperenligne.fr/wp-content/uploads/2011/05/la-solitude-des-nombres-premiers.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://quimperenligne.fr/wp-content/uploads/2011/05/la-solitude-des-nombres-premiers.jpg" width="146" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
A
peine installé, la scène d'intro défrise, d'un kitsch baroque
comme seuls les Italiens, voire les grecques, peuvent en faire ; si
on oublie les méfaits de Carpenter.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
La
suite des hostilités expose un montage qui paraît complètement
foutraque, alors qu'il s'avère finalement dingue de précision. En
effet, faire s'imbriquer pêle-mêle
les trois périodes d'une vie (l'enfance, l'adolescence, l'âge
adulte) est déstabilisant, mais est en fin de compte un redoutable
(ou fallacieux ?) procédé... Puisqu'on est la plupart du temps
perdu. A ne pas avoir l'oreille Italienne, on en oublie vite les
prénoms, et ce n'est pas la forte ressemblance entre la sœur du
protagoniste, alors gamine, et sa copine à l'adolescence qui y
remédieront. C'est un jeu, le cinéaste souhaite perdre le
spectateur, ou, au choix, lui coller la nausée.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
Globalement,
le metteur en scène s'en donne à cœur joie, et c'est communicatif.
Beaucoup de plans fourmillent d'idées, que ce soit en terme de
cadrage, d'habillage sonore constant, ou tout simplement de décalage
de ton entre ce qui est montré et ce qu'on entend. Pour l'ambiance
de certains plans, on n'est pas loin d'un Lynch, et on fait un grand
bond dans le passé lorsqu'il s'agit d'entendre les inquiétantes
mélodies comme Hitchcock savait les dessiner.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
Dans
la forme, c'est malsain, et dans le fond, ça l'est de manière plus
visible. Les situations font une fixette sur le scabreux,
l'extraordinaire et la noirceur de l'âme humaine, si bien qu'on
croit vite à la thèse du conte sombre et très pessimiste sur la
condition humaine, de l'origine à son salut.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
La
dernière demie-heure est plus décevante, moins exubérante et plus
prévisible. Elle est « rangée », peut-on dire, comme
ces deux « nombres premiers » qui resteront malgré eux
isolés mais qui pour un temps se retrouvent et se réunissent.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
Beau,
il appartient à la cour des films « coup de poing », qui
dérangent, puis choquent. Dans ce sens, il m'a rapidement fait
penser à notre Gaspar Noé national : Seul Contre Tous, mais
surtout Irréversible. L'ultra-violence autodestructive, latente,
évoque un Orange mécanique de la dissimulation.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
La
solitude des nombres premiers n'est pas un film d'auteur, mais une
adaptation que j'imagine libre (sans avoir lu le livre) et donc
réussie ; assez en tout cas pour que les infidélités soient gommés
par l'essai cinématographique. Et si en plus Mike Patton, celui
qu'on connaît pour Faith No More, Mr Bungle et Fantômas, est aux
manettes de la BO... Que demander de plus ? Ce que je sais, c'est que
ça donne sacrément envie d'en (sa)voir plus au sujet du
réalisateur.<br />
<div style="text-align: right;">
<b>7</b>/10</div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm; text-indent: 0.98cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center; text-indent: 0.98cm;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/IimmzOhiW0I" width="560"></iframe></div>Adrasthttp://www.blogger.com/profile/00440794925237651955noreply@blogger.com0