vendredi 24 juillet 2009

Le livre à mon chevet

J'ai entamé il y a peu le classique de Céline (Louis-Ferdinand dit "sa mère l'enculé il écrit trop mal la France"), Voyage au bout de la Nuit, qui est, comme je l'attendais, bien rustre et superficiellement déconstruit.

Déconstruit qu'en surface oui parce que ce simili de biographie du soldat Louis-Ferdinand à la guerre creuse le personnage à la manière d'un Seul Contre Tous (bien plus succint par son format de long-métrage) de Gaspar Noé en dévoilant la saleté de l'Homme en situation de crise. On aime parader dans cet esprit tortueux comme certains se délectent à connaître les dernières amourettes en vigueurs dans "Plus belle la vie" (chez le voisin parce que l'herbe est toujours plus verte ailleurs (oui ça c'est le titre à rallonge trop difficile à retenir pour le téléspectateur moyen)). Au bout de cinquante pages, ça donne envie d'approfondir, même si je pense que ce bouquin, encensé par pas mal de monde, est sûrement a fortiori le plus académique de tous. Mais bon... Ne vendons pas la peau de l'Ours avant de l'avoir tué ! Maintenant me reste plus qu'à avoir le courage d'affronter les 450 pages restantes (ah ah ah (se gausse jaune)).

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