Les rouages d'une
Mafia criminelle et d'une mafia Etatique sont déboulonnés sur un
même établi pour mieux en repérer les imbrications. La prouesse du
film tient dans l'art de la réalisatrice de faire passer Berlusconi
pour un dictateur populiste. Construit comme un film de Michael
Moore, Sabina Guzzanti partage le sens du drame, mais aussi celui de
la mise en scène arrangée pour porter un message fort, pour ne pas
dire un coup de poing dans le pif de B. Les méthodes employées par
icelui confirment que la camora n'est pas loin...
Au-delà de ça,
c'est un regard sur le passé de l'Italie qui est jeté, qu'il soit
reluisant ou sombre. De cette manière, c'est la notion de
« démocratie » qui est interrogée, avec les témoignages
des habitants qui ont été parqués dans des camps provisoires,
après le médiatique séisme de l'Aquila, afin de les assimiler, par
le jargon utilisé et le montage, à des camps de concentration.
En bref, ce
documentaire instructif interroge l'hypothétique existence d'une
telle diatribe contre notre petit chef national.
6/10

Si tu ne l'as pas encore vu, je te conseille Viva Zapatero, toujours de Guzzanti.
RépondreSupprimerAh, en effet, pas vu. C'est à mettre en plus sur ma liste de "must see". Le caïman, de Moretti, se regarde aussi, à ce qu'il paraît... Pas encore franchi le pas.
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