Breaking News : Une tragédie déguisée en Yakuza. Confiné, mouvementé, exubérant et élégant : du très bon Johnnie To.
District 9 : Quand la science-fiction se donne pour mission de mettre en exergue l'épineuse question de la place des clandestins dans la société ; et plus globalement des crises (sociale, politique et économique) du monde d'aujourd'hui. Une interprétation fine et émotive comme on en voit rarement dans le genre. Du génie à Hollywood.
Bad Times : Un Christian Bale bad-boy pour un film en demi-teinte. Si le scénario et le rythme sont porteurs, on a du mal à percevoir la plus-value de cette narration d'un destin abîmé par la guerre comme on en a déjà trop vu. Un « bon moment » quand même en compagnie du thanato de Six Feet Under.
L'encéphalogramme raplaplat.
Breakdown (Point de rupture) : Fin 90, fanfare de films posant la survie du citoyen exemplaire contre les forces du mal au service de l'action spectaculaire. Breakdown n'échappe pas à la règle en ayant pour cadre le trou du cul désertique des Etats-Unis ; où les rednecks et consanguins en tout genre pullulent, of course... Rappelle autant le Duel de Spielberg que Délivrance de John Boorman ; ou plus récemment un certain History Of Violence.
Les ailes de l'Enfer : Pour une fois, un film avec Nicolas Cage qui a plutôt bien vieilli, même s'il sent lui aussi l'époque révolue de la dernière décennie du vingtième. Evoque le Rock de Michael Bay avec Sean Connery et bien sûr Cage qui remplissait là aussi son contrat sans anicroche. Toutefois, on est ici plus proche d'un film de la trilogie Die Hard. Un héros solitaire placé malgré lui dans une situation plus qu'inconfortable : un même modèle pour une même fin. Rien de novateur donc, mais une performance efficace renforcée par la présence de Steve Buscemi en guise de cerise sur le gâteau.

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