Contaminée jusqu'à la
moelle par le houblon. Petits enfants illégitimes de papy Venom plus qu'enfants bâtards de Darkthrone. Si on peut parler de Black, c'est plutôt de Black'n'Roll, et donc d'un lointain parent d'un énième cousin de Mötorhead.
Et puis après tout, à bien y réfléchir, Okkultokrati n'a pas grand-chose de Black, si ce n'est la nationalité. Disons plutôt qu'il s'inscrit dans le prolongement de nombre de groupes de Hardcore à qui il ne suffisait plus de bouffer les skeuds de Black Flag et qui ont malencontreusement lorgné un bout de leurs esgourdes du côté de la scène Metal. Donc oui, Okkultokrati a quand même le grain de folie machiavélique que peuvent avoir Watain ou Funeral Mist, mais n'a pas grand-chose à voir avec les vieux de la vieille scène Norvégienne plus connue pour ses frasques People et criminelles que pour sa musique coupée au couteau.
Décidément, l'atavisme, ça craint.
Okkultokrati, ou l’art du balancement frénétique de l’encéphale.
RépondreSupprimer