
Tout le monde en parle ; de cet album d'Eyehategod marqué du sceau du nouveau millénaire. Parce qu'avant tout, le son est abrasif, monolithique et pourtant si chaleureux... Et surtout parce qu'il contient le fameux « Jack Ass In The Will Of God » si apprécié en live pour son épilogue dantesque. Si la production de cet album vit avec son temps et par conséquent sonne au poil, qu'en est-il de la fraîcheur des compos , et de leur capacité à se renouveler ?
Eh bien... Comment dire... C'est un peu la débandade : dur, puis mi-mou, avant l'épuisement total. Pourtant le corps était bien caverneux, tout irisé de sang qu'il était par l'excitation du riff qui tue et du rythme qui remue... Malheureusement, Confederacy of Ruined Lives donne, comme ses pairs, la désagréable impression que la pièce ultra-homogène, ou devrais-je dire intégriste, s'essouffle par manque d'investissement de nouvelles idées ; à l'intérieur de l'album, comme au sein de la discographie. Pourtant, il est clair qu'on prend bien un pied d'enfer à ramasser sa misère pour la comparer à celle du chanteur abîmé par la taule, les drogues, l'alcool et pour résumer : les excès en tout genre.
Parce qu'EyeHateGod est toujours resté EyeHateGod : un des outsiders, avec Buzzov*En, dont l'esprit « Punk » à contre-courant ne s'est pas tari avec les années, alors même que ses collègues de la catégorie Sludge ont pu emprunter une voie qui ne leur ressemble pas. Après tout, c'est peut-être bien ça qu'on aime chez eux et qu'on leur reproche en même temps. Que voulez-vous, l'amour entre pourceaux peut souvent être vache...
J'ai écouté comme tu me l'avais conseillé, j'ai aimé mais je trouve que, comme tu le dis, ça s'essouffle au fil de l'album. Ça commence très bien mais on fini par un peu se lasser. Bon j'dis ça mais je ne l'ai pas encore suffisamment écouté que pour en donner un avis définitif.
RépondreSupprimerDagjo