mercredi 19 janvier 2011

Helmet - Size Matters : « Helmut, call the police ! »

Helmet fait du Helmet ? Ou Helmet fait la minette ? Helmet se met à la p(l)age ; et s'octroie une production que ne renierait pas un groupe de Néo. Parce que ces compos sonnent résolument hype, et que le chant n'est plus doté de la hargne corrosive de Meantime. James Hetfield s'est échappé de Metallica pour infiltrer le corps de Page Hamilton de part en pore. Parent pauvre dont l'ultrastar-band au nombre d'albums vendus en or massif s'est sûrement tenu au plagiat pour chiper l'inspiration en prenant l'aspiration au cul des terreux. Allez James, fais-moi l'exclusivité d'avouer que tu es fan des pop-songs du (tout petit) groupe (méritant) que tu ferais bien jouer en première partie (si t'avais pas des fans de merde)... M'enfin soit, revenons aux moutons noirs du songwriting d'Helmet, qui fait toujours mouche, mais sonne faux : du labeur bourru et foutrement méchant on passe au Punk-Rock ensoleillé de la côte Ouest. Schwarzeneger bouffe des bretzels à pleines poignées (d'amour) en compagnie d'un Bush Jr allongé sur le délicat sable fin des billets verts égrainés par l'ivraie floconneuse injectée dans la soupe du quatuor. En vacances, les gars réinventent le Club Med de la révolte à l'aide d'une puissance toute metallique. On croit fort en les hallucinations sonores de Faith No More pour que Dieu nous donne la crise, de foi, mais jamais rien ne rogne aux tripes.Ne stagne au-dessus du précipité qu'une force tranquille Ségolène Royaliste aux relents glaireux néanmoins très sains. Un peu trop studieux, un peu trop clinique, l'appoint « New Look » du Grizzly charnu lui confère une allure métrosexuelle. C'est dommage, car on l'aime pourtant bien à point, ce géniteur de 16 qui se complaît à psalmodier sous la douche des mélodies raffinées sur un lit de pissenlits avinés et ravinés. Pas insipides pour un sou neuf, pour autant qu'on soit saoul à l'occasion, mais ces couplets dignes du camion poubelle, ou à glaces, Mudvayne, ne tiennent raisonnablement pas la route, mais plutôt la routine de ponts liant les presqu'îles insulaires de refrains FM balancés à s'en faire péter la rondelle auditive lors des soirées d'exaltation de ratissage des sexes calorifiques d'une jeunesse Doré en émancipation extatique. L'ecstasy, pas ma came ? Attendons l'été, que ces dealers revêtent leur casque(tte) pour que le miel sirupeux s'évapore sous un soleil de plomb qui fera poindre le bout de son nez brûlé à l'alcool à 90°.


Ca y est ! J'ai fini mon caca maman !

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