Lazarus Blackstar - Funeral Voyeur

Red as hell (pour le « funeral » infernal), black as fuck (pour le côté « voyeur »). C'est sous ces mots tristement poétiques que je qualifie du mieux que peux la noirceur échappée de mes enceintes vieillissantes. Si le terme de redondance est habituellement attribué au Sludge, il est indéniable qu'il rend autant justice à cet album qu'il lui cause du tort. Car si cet album ne fera pas taire les grandes bouches à mauvaises langues, il contentera au plus haut point ceux qui cherchent un malin compromis entre le genre sus-cité et la folie démoniaque du Doom Khanate-ique. Soit, si vous êtes réfractaire au p'tit brailleur crachant son dédain de l'humanité ainsi qu'aux riffs colossaux, demandez-vous si les sentiments les plus sombres de l'homme lui viennent toujours avec l'apparat de l'originalité.

Des réponses en vrac : noir, tordu, déprimant, exaltant, masurbatoire & alambiqué.

A consommer sans modération dans la cave du même chef : « The Anaesthetic Stopped Me Screaming ».