
Bonjour à tous,
Je viens cordialement vous entretenir. A grands renforts de cotons de tiges avinisés. Globuleuse, néfaste pour les hormones, la liquéfaction en ébullition dégage des vapeurs d'acide. Acid Kings, les The Heads dévoilent une automobile démarrant au quart de tour. Riche, inventif, psychédélique, racé, construit et Sauvage, Under Sided ne fait pas de ristourne, il est entier, avec les grumeaux, à prendre ou à laisser. Un paysage miroyant de couleurs en nébuleuses éclatantes au lendemain d'un ouragan démentiel, pour laisser éclore la fleur astrale au gré de la radieuse lumière du soleil. Égrenées, les mélodies sont limpides, l'ambiance moite, les corps ronds et les formes disparates. C'est que ça rougeoie de partout tant le paysage éclot de boutons colorés à l'effigie du sépulcral auteur céleste. Dédié à la transcendance, l'offrande est éclatante de pureté, de beauté métaphysique et d'impact sonore vrombissant. Fuzz, Wah-wah, Oulahoop, Houpa houpa, la danse des Indiens est instoppable, la pluie tombera ou ne tombera pas, mais il ne s'agit pas de laisser le morceau. Le ronger jusqu'à l'os pour en recueillir la quintessence, voilà le propos. Verbeux, il ne s'emporte pourtant pas dans une éloquence outrancière et chiadée qui pompe l'air à tous ses congénères. L'incantation est légère, feutrée, les touches vocales sont aérées, l'espace est aérien. Toucher du bout des orteils une poussière d'étoile en un après-midi caniculaire n'est pas donné à tous... Mais l'auditeur de The Heads y parviendra sans mal.
A dévorer goulument !
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