C'est une station spatiale égarée à plusieurs années lumières de notre planète. C'est Solaris qui rencontre l'étoile Noire du Black Metal, Dark Vador qui s'offre une récréation dans une station aux parois glaciales et tranchantes. La cité est depuis longtemps vide, mais une boucle d'un enregistrement audio s'engouffre sans fin dans le vide de l'espace, inlassablement, désespérément pour trouver âme qui vive. Les signaux sont diffus, la fréquence incertaine, impossible de réellement décrypter le message, ce n'est plus notre langue.
Je quitte le monde virtuel et j'insère la soucoupe v(i)olante dans l'immeuble composite surmonté de murs du son. C'est (re)parti(e). Une partie à la fois glauque et transcendantale de Deadspace de plus. Puis... Non... Plus rien... L'absence...
J'appelle Solaris. Ici la Terre, répondez !
...
Le courant ne passe plus, c'est le trou Noir d'un Black Metal déconstruit et refondu, mid-tempo et intelligent. A bord d'un vaisseau spatialement sanguin en dérive, on se déplace insidieusement vers la station orbitale Portishead, quoiqu'on en dise. Quoi qu'on fasse, on se fera bouffer par les Aliens (a fortiori, le huitième passager), c'est inéluctable, nous sommes de trop dans ce monde froid, âpre et rempli de vide. Une solution : l'éjection.
C'est insensé... Oui... Mais le Black Metal a bien fait vriller plus d'une raison...
Le seigneur Sith est Bas-Normand (comprendra qui voudra), son apprenti est en passe de devenir maître,
Alors saluez vos nouveaux monstres du Black Metal from Outer Space.
/kneel
PS : LA baffe parmi les derniers concerts auxquels j'ai pu assister. A voir, revoir, mais surtout écouter, réécouter, puis déguster... (comme il se doit).
Servi avec de gros morceaux d'Ambient dedans.
A reluquer dans le style :
Blut Aus Nord (bah ouais ça saute aux oreilles (+ split))
Darkspace (parce que c'est l'espace tu vois)
Ved Buens Ende (parce que c'est la base, Tuvoi)
Deathspell Omega (paskyapaplubalaise)))))))))
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