Scénario
inspiré de Saw, mixé au fantastique d'un Alien croisé
au folklore de Stargate et à la paranoïa ambiante, véritable
pandémie mondiale issue d'un virus inconnu : la modernité ?
Ajoutez-y quelques bonnes paires de fesses à la Gantz, avec
moins de gonflette dans les pare-chocs, un héros baroudeur à gros
muscles aussi mal dégrossi que son langage, plus un minet malin à
qui le destin a joué de sacrés tours, et pas de magie (L de Death
Note, je te salue), secouez, secouez, agitez bien fort, et hop :
he's Alive !
Alors
oui on ne tient pas le manga mature par excellence... Pas encore dans
ce Seinen de plus, qui brille surtout par le style graphique, plus
que le design somme toute générique, que l'on tient de Takahashi,
mangaka bien proche d'un
autre Tsutomu : Nihei.
Ca
part mal, pourtant la psychologie se fait sentir, et l'on aime à
pénétrer la caboche de ces prédateurs à distinctions variables.
C'est à peu près le seul élément remarquable qui se distingue du
lot, à cause d'une intrigue trop convenue, du manque de lisibilité
dont il pêche parfois
durant les scènes de remue-ménage (comme on a l'habitude de le
constater dans les seinen à castagne), mais surtout de la traduction
qui avec ses quelques erreurs de grammaire n'aide pas à atténuer le
caractère caricatural de cette quête de la justice et de l'amour
perdu. Une bonne petite lecture vite enfilée, sans plus.
5/10


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