Reprenant de manière éhontée le principe du site de l'acclamé festival Roadburn et de nombreux autres sites/blogs/journaux intimes/biographies/facebook, j'ai envie de lancer une nouvelle rubrique qui consistera à évoquer de manière plus ou moins longue l'album qui a marqué le jour du sceau de la boucle musicale. Pas nécessairement un chef-d'oeuvre, mais un truc qui a suffisamment retenu mon attention pour que je laisse ma playlist faire un roulement sur elle-même.
Du Death old-school coincé entre Grave et Dead Congregation. Certains accents m'évoquent même Portal, en beaucoup moins torturé, certes, mais en tout aussi noir. Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver des groupes de la trempe d'Immolation qui savent manier l'acier et le tremper dans le bon bain pour le faire ressortir vif d'écorchure... Mais pas seulement vif comme l'éclair. Lent, groovy, ténébreux aussi, mettant sacrilégeusement bien en avant l'ambiance putride, je m'en délecte. Cet enchaînement Impetuous Rage/Sempiternal Pandemonium bon dieu ! Pourtant, plus de contrastes entre passages caverneux et bouffées de délire auraient été bienvenues, pour diversifier le schéma fast/slow un peu trop présent dans la plupart des pistes. Je fermerai les yeux, aussi, sur quelques riffs "tintintintin tinlin tintintin" qui font générique de dessin animé façon Draculito. A l'ancienne, Bolt Thrower m'attend à la sortie, je vous laisse.
6/10

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