jeudi 29 septembre 2011

Goatvermin & Lovgun & Karcavul @ Café du bout du monde, Lyon



Cave à l'ermitage pour saloperies au balcon. Vroum vroum à peine arrimé c'est Karcavul qui démarre. Cogno fort fort sur les peaux de bête, la guitare en bandoulière et les riffs assénés crocs dehors. Chanchant pour conter fleurette, sans mots, c'est mieux, c'est plus idéaux. Long-long sont les promenades champêtres, reconnus engrais de l'année pour les fleufleurs à cueillir devant la bête folle aux convulsions de Creutzfeldt-Jakob. Qui a cru qu'un chevelu ne pouvait pas explorer la tanière des coreux courus d'avance ? La danse du haka made in Canut, un peu Khanate, beaucoup cro-mag pour les gnons sur les cerfeuils du quidam aux mains dans les poches. Pour les poilus, c'est du sérieux, pour les oreillons couverts de boucle et les couverts du chef, c'est plus abstrait. Dur dur, car la machine a du mal à s'emballer. La productivité c'est pas le fort, mais la cadence c'est pas un mal. Que tu prennes 5 minutes pour le dire ou 5 secondes pour le vomir, cela change-t-il les tripes ?
L'école du beau matin au coiffage sauté du lit pour aller étudier en face de la casemate descend dans les bacs bat, avec les mêmes diffusions de vrombissement en alcôve. Pas de blagues, pas de star-system, que des hommes-collants pour de la musique pas poisseuse pour un sou. Fast, rapide, mouchant, Grind pour le plus, Crusty pour le moins, avantage au centre, la balle est dans leur camp, aux Lovgun. Et les guignols se font la belle, rigolades, blagues de morceaux écourtés à la faucille. Le marteau au mec derrière sa machine à bruits. Un baiser au groupe big-bisous du Hard-Rock, au nom familier et emprunté, de tendresse, de châleur, et d'humanisme. Assène, assène, les aristocrotes lalala. Grind à cartouches, cool à Partouche, et ce-pendant la partoche en touche. Bref.
Goatvermin, attaque ! De derrière les fagots, je mange ma bouillie Anaal Nathraakh, alors que mes oreilles se liquéfient en torrents adipeux de sang vert. De martien ayant tenté de boucher le trou de la sécu avec des bouchons d'oreilles foutu dans la piscine à ficelles scatologiques. La prochaine fois, je garderai mes distances avec la consommation de sensations pures. Si bien que quelques morceaux suivis religieusement n'ont pas permis de raccrocher le wagon du début des hospices jusqu'à la fin des sacrements. Mes hormones me disent oui, ma tête à claques me dit non. Ah non. Retour à la civilisation.
Ce fut bon, un peu gros pour ma mâchoire, mais goulument assourdissant. Entrée, plat principal, dessert. Trio de choc à pics à glace.  

3 commentaires:

  1. Bonjour cher "Anonyme" que je connais sûrement. Oui, c'était bien, en gros. J'ai surtout pris mon pied sur Lovgun, et j'ai pas pu supporter, physiquement, la fronde sonore de Goatvermin. Trop pour mes petites oreilles sans préservatifs. Sinon j'étais principalement venu pour Karcavul, et j'ai globalement pas été déçu non plus, y'avait de super riffs.

    Ca va, j'ai bien traduit ?

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  2. Bonjour.
    Ça va et toi ?

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