jeudi 3 février 2011

Häshcut - Demo

Les pavés sur la plage, le temple de la Terre tremble. Délétère, la fanfare des pachydermes éméchés trompe cette cuisine aménagée de recettes qui défaussées à perte, pètent les oies, comme trois pattes à un canard. Les fosses moissonnées et les dépouilles restituées aux fossés par ces fossoyeurs déclarés a de quoi rendre septique. Car les sbires ont l'étoffe de maîtres ès messe noire metal. D'un son étoffé et étouffé, la poupée de cire accorde le beau geste à scions de la bonté d'un grain déversé dans la véritable ivraie. « Pollution ! ». On suffoque là où nos aïeuls ont découvert un ailleurs où « le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur une montagne de fange ». De sursaut en sursaut de saisons passées dans l'abysse, on plafonne à l'acmé désastreux des astres dévastés. Poissons poisseux pris dans le filet émaillé, on adhère aux lampadaires projetant lumières blafardes et captieuses pour embraser les plaines désertiques d'un jaune pâmé embrassant le pourpre profond. Pommés d'opiniâtreté et chuintant nos logorrhées, on choit en gorets sous la masse à crans pour ramper dans ce bayou de choix. Nous, vautours, percevons l'insistance persistante d'un Druide Electrique au regard perçant à peine occulté par des persiennes logées sur les monts d'Hurlevent. Volutes de fumées et circonvolutions sont sombre présage d'une vacuité méphitique exhalée par le passant en circonlocutions adipeuses et mordantes. Mort à la Nouvelle-Orléans, ressuscité place de Vénus à Millau par un pont jeté d'une outrecuidance indigeste d'indigence de la cuisse de Jupiter.

Mon nom est personne,

Rendez-moi ma Harley-Davidson.

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