
Oh tiens ! Une chronique exhumée qui date de l'époque où je me la jouais poète de pacotille pour épater la galerie Lafayette.
Les légions Noires. Arides et fascinantes, ces contrées sont séant celles que j'arpente. Belketre, un sacré nom, un sacré son, un cru Breton. Un état d'esprit brumeux à sphères concassées par les noiraudes. L'âme noire, la bile noire et le café... Noir. Un bon litre de caféine pour retaper cette tapisserie déconfite par le temps et les ongles de la morte cendrée qui hante ces murs de griffons sanglants. Griffe le son, griffe le sang... Un pardon impossible de la nature humaine. Une ouïe perdue, un corps perdu, une âme perdue sur l'autel du Malin. Les chardons envahissent le champ de nos attentes quand résonnent les bourdonnements d'un écho lointain qu'abreuvent nos sillons. Piétinés, engoncés jusqu'à la moelle, ces membres désincarnés n'ont plus de propriétaire, leurs oripeaux sont définitivement consommés. N'enfilons désormais plus les clichés comme des perles. March To The Black Holocaust (excusez du peu) est la perle manquante d'un temps révolu que seule la génération me précédant a(urait) pu arpenter. Des rivages secs de cœurs, aucun respect pour l'infâme typhon épineux et contondant. Les restes fumants de l'être gisent sur ce mont embrumé tandis qu'une borne sans limites s'offre à l'auditeur : l'exploration de soi. (Je(u)) Sombre et humide quand la pluie fine vient trembler sur la vie au gré du vent le feu calme l'éclair d'affres béants. L'abandon le plus immédiat et total est recommandé sous peine de vain acharnement.
Commentaire ad-hoc du capitaine :
Si vous n'avez rien compris, c'est qu'il n'y a rien à comprendre.
… Si ce n'est que c'était sûrement du second degré.
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