
« Say it, motherfucker ! » : alors je le dis. Vandal-X est encore un de ces couples qui forniquent dans la mélasse pour se répandre en fiel sonore et séminal autour de la tourbe malaxée par les dégénérés compères Arabrot et autres ancêtres du Noisecore le plus crade. La production est dégueulasse, les compos rabibochées par le Mac Guyver rimailleur du coin. Sale sale sale, seul seul seul. Des sales gueules de notes en fourbi de fourbures foutues et enfichées dans des fichus de linceuls souillés. Du Unsane ? Pas vraiment. De l'asphalte écrabouillée par l'essence hydrogénée au carbure d'un Strapping Young Lad le plus minimaliste et extrémiste. Ca gicle tellement la sudation des corps démembrés qu'on est plutôt dans la compétition sportive totalitaire. Du fascisme en boîte même. Du petit chef avec des oreilles de Mickey à la Maus. Un enfer de vaudeville salace. Du théâtre de boulevard foireux de grands farceurs qui font bourdonner les oreilles pour égratigner les essaims d'abeilles à la pelle. Pas le temps de réfléchir : pas du Grind, pas du Fastcore ; juste de la haine dans les bacs. A bloc. Joué par des gros bras en plastoc et enregistré par des pieds, le ballon comme le vumètre toujours dans le rouge. Tous contre le mur, maquereaux ! Exécution en règle. Rafale de balles esseulées bien sentie par une cohorte de loups encanaillés à la hyène. Une balle logée dans l'oreille. Une mort cérébrale. C'est réglé. C'est gagné.
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