
D'aussi loin qu'il m'en souvienne, Le petit fugitif était un super moment passé en compagnie d'un mioche qu'on aurait aimé avoir pour p'tit frère. D'un point de vue formel, c'est un peu comme si Maman j'ai raté l'avion forniquait avec le cinéma faussement cérébral regardé par personne mais respecté par tous. Car la raison n'entre pas en jeu dans ce maelström de bêtises puériles. Tout est affaire de séduction avec ce gosse pour qui on aurait donné tous nos copecs pour revivre un quart de ses aventures trépidantes dans un parc d'attraction à l'immensité étourdissante. En plus de ça, si le môme est attachant, le noir et blanc authentique est toujours aussi renversant de beauté pure. Pour moi comme pour les amoureux d'expériences naïves, aucune chance de regretter d'avoir dépensé ses deniers dans un film mis au jour des salles obscures 56 ans après sa production.
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