
Et de toile, il en est implicitement question, car l'analogie avec Spider-Man est immanquable, tant le jeu est un hommage aux comics, notamment à cause de Cole, doté malgré lui de pouvoirs surhumains. Bondissant de toit en toit pour tenter de retrouver son identité, Cole est amené à effectuer des tâches codifiées selon l'importance de la place qu'elles prennent dans sa quête. Par définition répétitives, elles permettent la progression du côté clair ou obscur afin de renforcer ses aptitudes, autrement dit ses pouvoirs. L'éventail d'actions et de coups laissé au joueur est large, allant du corps à corps au foudroiement en passant par le jet de grenades ou l'onde de choc, entre autres. Classiques sur le papier, ces capacités enrichissent clairement l'expérience de jeu et contribuent, avec l'extrême précision des sauts, à donner l'envie de boucler l'aventure. Cette rigueur allouée aux mouvements acrobatiques de Cole est démentielle, tant est si bien qu'il répond au doigt et à l'oeil.
Et heureusement, car ce n'est pas la piètre variété du level design de la ville qui aurait pu faire tenir l'intérêt des phases d'exploration à elle seule. Le manque de renouvellement des environnements croisés et des objectifs de missions est en effet ce qui plombe essentiellement l'expérience de jeu, si jamais il nous vient à l'idée de prendre un malin plaisir à le bouder (le plaisir, hein). Car le nombre de missions est suffisamment important pour que le sentiment de redite ne se fasse pas sentir. Sans parler de la rejouabilité, qui amènera tout esthète à refaire un tour pour achever de débloquer tous les succès, côté « héros » ou côté « infâme ». Et puis... Manier Cole et trucider du méchant terroriste mutant pas beau est tellement agréable qu'une fois la manette en main, celle-ci fait entièrement corps avec le joueur...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire