
Raffiné, sophistiqué, il demeure colossal par rapport à la liste de cancres longue comme mes intestins qui s'évertuent à rattraper leur retard. Mais il est minuscule vis-à-vis de sa suite, en tout point supérieure, mais également nettement différente. Alors pourquoi comparer ce qui s'avère incomparable ? Parce que Fas Ite... doit récupèrer la monnaie de sa pièce, après avoir fait croire à tout premier crédule venant (moi le premier) que le recueil occulte latin était l'aboutissement de toute une carrière.
Et puis ce n'est pas le coup d'oeil jeté à la structure des morceaux qui me fera dire le contraire. FIMIA mêlait artificiellement les moments d'inquisition sourds et les phases de repos salvatrices alors que le grand dernier paraît à la fois plus cohérent et réfléchi vis-à-vis de l'agencement de ces instants respectifs. Plus homogène, pensé comme une seule pièce intègre et quasi-indivisible, il possède la maturité que FIMIA, à la fois plus sombre, et pour prendre un raccourci, plus « metal », donne donc la regrettable impression d'être plus « classique ». Savoir se renouveler sans se renier, n'est-ce pas la marque des grands groupes ? En attendant la nouvelle claque qui fera passer Paracletus pour une relique poussiéreuse, il faut remercier FIMIA de nous avoir docilement permis de nous introduire plus intensément en Paracletus.
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