Vous êtes-vous déjà attardés sur l'aspect sournois des sourires factices qui pullulent sur les messageries ? Ces symboles d'une gêne sociable qui transforme la peur de dire une connerie en un rictus simulant la joie ? Car ces sourires ne sont que trop rarement ceux que l'on affiche au nez et à la barbe de notre écran. C'est parce qu'il y a un différentiel d'intensité induit par la conversation close conditionnée par le "chat". La souris au bon endroit pour cliquer sur le correspondant adapté à nos envies et hop ! La machine du bonheur virtuel est lancée. S'en suit une joute verbale qui se joue à celui qui brillera le mieux en société. Chacun avance ses arguments ou les retire avec des petites têtes jaunes du plus bel effet ou des "je blague" qui sont autant de replis stratégiques, avant d'enfoncer à nouveau la meute dans la motte de beurre... Jusqu'à être si mielleux que le duo dialogique aboutit à un consensus et un "Bonne nuit" de rigueur.
:D
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