
Soleil Vert est un peu comme un vieux James Bond. Une belle gueule pour héros, de jolies pépées, un grand méchant et un monde à sauver. Parfait cocktail pour planter le cadre d'un univers post-apocalyptique dont la déliquescence du monde des pauvres côtoie l'opulence de celui des riches. Bien évidemment daté, le film se voit d'un oeil moqueur en de nombreux endroits si l'on ne fait pas preuve de tolérance envers les « gimmicks » du ciné américain des années 70. C'est parce qu'il ne peut tenir la dragée haute face aux anticipations d'aujourd'hui qu'il convient de le voir comme un témoignage écologiste de l'inquiétude, qui fleurissait comme le chiendent, de subir un avenir proche dénaturé.
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