Frissons (Cronenberg)
Epouvante,sexe, horreur : voilà le programme racoleur qui colle à nos yeux écarquillés. Fomenté sur les racines d'un Alien, l'horrifique sert davantage d'alibi au divertissement que de plaque tournante. Malheureusement un peu trop comique malgré lui, Shivers se regarde comme une bonne série B qui ne révolutionne en rien le septième Art. Le grand nombre de scènes téléphonées en est un bon exemple. Shivers flirte avec le ridicule, bien malgré lui, et ne se démarque en cela pas de la production globale de Cronenberg, et plus particulièrement d'un certain « Scanners », qui pâtit lui aussi de l'eau passée sous les ponts... Shivers fait donc partie de ces films qui tournent au vinaigre si on leur tient trop rigueur, ou qui au contraire prennent du corps si on choisit de profiter de leur côté résolument kitsch, mais incroyablement fun ; pour peu qu'on accorde une plus grande importance au second degré inséré dans ces films, et plus ou moins assumé par les réalisateurs.
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