dimanche 14 novembre 2010

"Aujourd'hui c'est les restes d'hier"



- Year Of No Light : Ausserwelt ou la dernière ration servie par le groupe alors que le chanteur s'est barré pour sentir vibrer la femme (et non l'infâme) en lui (ou l'inverse ?) chez Adam Kesher et que le groupe a trouvé judicieux de s'adjoindre les services d'un batteur et d'un guitariste supplémentaires. Ils sont dorénavant cinq, mais qui sera le prochain éliminé ? (A vous de décider...)
A part ça c'est méchamment ambiancé et... c'est tout. Ca ne prend plus vraiment aux tripes comme avant. Aaaaah... Cette fameuse "Traversée" du Nord en leur compagnie restera imbattable...
Mais enfin... j'imagine que cet album est avant tout affaire de temps et de maturation, me trompe-je ?

- Electric Wizard : Au premier jet d'oreille ce Black Masses sonne étrangement Punk. Punk dans la prod', dans la façon d'envisager la composition... Mais du Punk plat, chiant, comme on en faisait à la face des médias pour tenter de libérer la Sainte Angleterre de la Queen Thatcher. Dommage, seule la fin et ce riff sacrément méchant donne envie de donner plus de son ouïe... Mais pas plus. Rien. Le néant.


Toutefois il faut admettre qu'aujourd'hui a de beaux restes avec :

- The Body : Quelle honte ! Oui... Comment ai-je pu passer à côté de ce groupe qui m'appelait corps et âme de ses voeux ? Heureusement, le mal est réparé ; et je loue à la face du monde le caractère hautement recommandable de cette entité Sludge abstraite habituellement qualifiée d'OMNI. En plus de ça, Pitchfork l'a élu merveilleuse trouvaille, alors on aurait tort de s'en priver...


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