vendredi 18 juin 2010

Cinéma, Cinéma !

En sautant les bonnes résolutions j'ai aussi zapé le récital critique. Soit, je me (vous ?) fais une compilation des mes impressions sur les derniers films vus.


Dans le désordre


La tête en friche : un film du troisième âge qui ne vaut que pour le jeu d'acteur irréprochable de Depardieu. A côté de ça, tout est niais, mièvre et sirupeux : le scénario, les acteurs, la BO (Laurent Voulzy)...


Mammuth : Une excellente surprise. Un film humble, sobre et touchant qui fait mouche sans déballage de gros muscles.


- Un film asiatique d'un ennui mortel qui fait regretter d'avoir un jour mis les pieds dans une salle de ciné d'Art et Essai. Film autiste par excellence, il ne se destine qu'à son réalisateur et un conglomérat élitiste de critiques troglodytiques. La mise en scène du quotidien la plus fidèle possible n'a jamais autant été un cauchemar... Son titre vite oublié, j'y reviendrai peut-être si son nom me revient à l'esprit.


Breathless : Un film coup de poing. Une énorme claque. Des influences convoquées comme des noms qui se chamboulent en pagaille dans mon esprit : Blood and Bones, Mother, Pusher... Un monstre de beauté poétique sous une écorce impénétrable. Un film brut au coeur tendre à couper le souffle. En un mot : bravo.


Land And Freedom : Du Ken Loach qui a fortement subi l'empreinte des années 90. Vieillot et dépassé dans la forme, il n'en reste pas moins intéressant pour son fond historique. En dehors de cela, le jeu d'acteurs y est bien trop souvent poussif, et l'on a du mal à se passionner pour une histoire d'amour aux abords invraisemblables. Avis mitigé, donc.


The Ghost Writer : Fatigant. Peinible par une intrigue commune et une réalisation soporifique, le fantôme de Polanski ne brille pas par son rythme, loin de là. Pour tout dire, il faut attendre la scène finale, ô combien tragique (mince ! Spoil !) pour se réveiller en sursaut et apprécier un tant soit peu ce qu'on nous sert à l'image. En n'éxagérant pas, on peut noter une sympathique course-poursuite Jason Bournienne placée en milieu de film pour redorer l'intérêt fortement terni du spectateur.



J'en oublie, malheureusement, car je n'ai pas suivi le fil de ma propre actualité. Les vacances aidant, je reviendrai à la charge sur ce blog afin de ne pas perdre de vue la collection de produits de consommation (culturels) enfilée sans merci !




Ce n'est pas fini !

→ Aparte DVD


Tron : Bluffé par la prouesse technologique et artistique d'un film qui commence pourtant à dater, je ne pouvais qu'apprécier un scénario rigoureusement ficelé pour plaire au grand public auquel il se destine (Disney oblige) tout en creusant un peu plus la réflexion autour des enjeux soulevés par l'intégration du virtuel au sein du réel de tout un chacun. Intéressant sans être renversant, Tron demeure un excellent moment pour lequel on ne s'ennuiera pas un instant.


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