jeudi 25 février 2010

Remembrance mélomaniaque

Je ne pouvais passer sous silence les groupes qui ont favorablement effleuré mes oreilles ces derniers jours.

Tout d'abord, et sur le tard : Slo-Burn. Quel plaisir pachydermique mes aïeux ! Je ne parle pas de l'oliphant Electric Wizard, mais bien du petit frère Désertique qui campe en Redneck dans les plaines avinées des peaux rouges affublés de tutus pointus. Du concentré de Kyuss en barre ultra-vitaminée pour des balades paradisiaques sous le soleil de Satan.

Et puis bien sûr, comment passer à côté de la parole divine ultra-confidentielle de Mort Orléans ? Réservée à un cercle fermé de praticiens, la médecine du général est desservie pour la desserte de tout fidèle trempant dans le bénitier ouaté propice au bain de pâtes de grenouilles. Mais alors qu'est-ce que ça donne musicalement tout ce verbiage fouillis ? Du Black-Metal aux accents et accès transcendentaux qui font germer des pétales cinématographiques par milliers pour à la fois resplendir sous l'éternel et paver le terrain de mines anti-personnelles que la faucheuse ira enfouir dans sa grotte fallacieusement nommée "catacombes".
Si vous voulez vraiment savoir ce que ça donne musicalement, voici la surprise du chef en lien arnaché à vos âmes en peine : http://www.mediafire.com/?izz4mtggm2j

Et puis quoi encore ? Eh bien dans la foulée et pour contenter l'homme au catalogue porte-à-porté : xbxrx, math-rockoxperimental en diable ; Athletic Automaton, des 118-218 en herbe qui pratiquent un math-rock aux énormes relents psychédéliques jouissifs ; Noxagt, qui séduit surtout pour ses sonorités metalliques éthérées, soit de l'acier bien bouillant trempé dans un bain glacial d'expérimentation en fusion.

Mais surtout du lot jaillit Moha!, l'un de mes plus gros coups de coeur tout en étant l'une de mes grosses déceptions. Difficile à trouver, ce qui peut se comprendre pour une musique aussi peu facile à appréhender, il va m'être difficile d'assouvir mes envies de fouille au corps très très rapprochée.

Dans le registre "on fait du lourd", Thou et KYPCK m'ont littéralement pété à la gueule, dans des registres passablement variables : quand le premier appuie sur le bayou Sludge qui racle la tourbe, le cousin d'Europe de l'Est appuie sur les atmosphères qui font mal, rappelant comme il se doit les clôtures psychiques d'un Monotheist de Celtic Frost, à la fois surprenant et vaste de sens.
En parlant de Celtic Frost, il faut impérativement checker Triptykon, qui sans révolutionner la sauce Monotheist la réingère et en fait émaner d'inébranlables gargouillis mirifiques.

Puis sans vous noyer sous la masse de groupes qui ont plus ou moins titillé mes oreilles au cours de ces dernières nombreuses heures, je tire ma révérence en libérant la sensation Crust++ croisée dans les parages parmi la foule : Struck By Lightning ; http://www.myspace.com/struckbyfuckinglightning

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